Même les soirs de match de l’équipe de France, les amoureux du cinéma coréen répondent présents. Samedi soir, alors qu’une bonne partie de la France avait les yeux rivés sur l’Irlande, nous étions aussi nombreux que les autres soirs pour découvrir My Friend and His Wife de Shin Dong-il à l’Action Christine (pas moins en tout cas).
A trois jours de la fin du festival, je suis toujours à la recherche d’un grand coup de cœur parmi les films de la sélection officielle. Il y a eu de bons films, mais il me manque encore un film qui domine largement les autres à mes yeux (comme a pu le faire Breathless hors compétition). J’attends donc beaucoup de Norwegian Woods lundi soir, et surtout de Potato Sympahony tout à l’heure, dont on m’a vanté particulièrement les mérites.
Car je ne peux que constater que My friend and his wife n’a pas fait chavirer mon cœur samedi soir. J’irai même jusqu’à dire « loin de là ». Pourtant l’entame du film était assez séduisante. Un couple populaire mais heureux attend un enfant. Le meilleur ami du mari trader roule quasiment sur l’or. Le triangle trouve un juste équilibre jusqu’à la naissance de l’enfant, lorsque les relations se délitent un peu. Le couple perd de l’argent, le meilleur ami n’a pas beaucoup de temps à consacrer à son ami.
On ne sait pas trop où le réalisateur veut nous embarquer, mais il créé des personnages dans la justesse, sans effets. Un portrait qui se dessine de l’époque, avec crise économique en profil et rapport difficile à l’argent (l’ami trader a un passé d’activiste de gauche).
Mais un rebondissement fait basculer le récit. Tout à coup, à la fin de la première demi-heure, l’enfant du couple décède dans des conditions particulières qui vont bouleverser les rapports entre les trois personnages. Et embarquer le film dans un triangle amoureux étrange, où les travers des protagonistes se montrent évidents, où la surprise n’a pas de véritable place, et où le récit traîne la patte.
A trois jours de la fin du festival, je suis toujours à la recherche d’un grand coup de cœur parmi les films de la sélection officielle. Il y a eu de bons films, mais il me manque encore un film qui domine largement les autres à mes yeux (comme a pu le faire Breathless hors compétition). J’attends donc beaucoup de Norwegian Woods lundi soir, et surtout de Potato Sympahony tout à l’heure, dont on m’a vanté particulièrement les mérites.
Car je ne peux que constater que My friend and his wife n’a pas fait chavirer mon cœur samedi soir. J’irai même jusqu’à dire « loin de là ». Pourtant l’entame du film était assez séduisante. Un couple populaire mais heureux attend un enfant. Le meilleur ami du mari trader roule quasiment sur l’or. Le triangle trouve un juste équilibre jusqu’à la naissance de l’enfant, lorsque les relations se délitent un peu. Le couple perd de l’argent, le meilleur ami n’a pas beaucoup de temps à consacrer à son ami.
On ne sait pas trop où le réalisateur veut nous embarquer, mais il créé des personnages dans la justesse, sans effets. Un portrait qui se dessine de l’époque, avec crise économique en profil et rapport difficile à l’argent (l’ami trader a un passé d’activiste de gauche).
Mais un rebondissement fait basculer le récit. Tout à coup, à la fin de la première demi-heure, l’enfant du couple décède dans des conditions particulières qui vont bouleverser les rapports entre les trois personnages. Et embarquer le film dans un triangle amoureux étrange, où les travers des protagonistes se montrent évidents, où la surprise n’a pas de véritable place, et où le récit traîne la patte.
La mise en scène manque elle de la délicatesse qui marquait la première partie du film. Tout semble basculer dans une sorte d’amorphie plombant l’ambiance et le film. S’il n’y avait eu une audacieuse mise en avant des corps des comédiens Hong So-hee, Park Hee-soon et Jang Hyeon-seong, comme dans aucun des films vus depuis le début du festival, la projection aurait pu tourner à la léthargie. Il faut tout de même contrebalancer cet avis en précisant qu’un problème technique lors de la projection, au niveau du sous-titrage, a souvent rendu difficile l’implication en tant que spectateur.
Mais même sans cette difficulté de compréhension, je ne pense pas que la différence aurait été grande pour ce qui est de l’appréciation globale de My Friend and his wife.
7 commentaires:
je te rappelle Pierre que je ne suis jamais méchante. Méchant oui, mais pas méchante ^^
Oups désolé je te corrige ça!
Nouvelle version:
Tu aurais pu être un peu plus méchant quand même, et tu fais dans la gentil sincérité pour le début ^^
Pour la première demi heure sans nul doute, pour le reste... un court-métrage ça l'aurait fait.
En fait il aurait fallu que le film soit un court de 30 minutes et qu'il n'y ait rien après !
Nous sommes sur la même longueur d'onde ! Qui sait ce réal' sera sans doute l'un des prochains cinéaste invité au FFCF dans les années à venir, nous lui ferons la remarque au moment venu... :)
Dans très longtemps alors...^^
Pour l'année prochaine j'ai bon espoir qu'un meilleur cinéaste sera mis nà l'honneur !
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