mercredi 31 décembre 2008

Adam Sandler attire Maïwenn et son fils, les plus mauvais spectateurs au monde !

Adam Sandler est un rendez-vous. Il fait partie de ces acteurs dont on décide d’aller découvrir le nouveau film, simplement parce que c’est « le nouveau Sandler ». J’ai longtemps ignoré ce comédien américain issu, comme la plupart des grands, du Saturday Night Live. Le gaillard a un côté agaçant dans la façon d’exprimer son humour qui n’a pas toujours été de mon goût.

Le déclic pour moi s’est produit avec son film le moins « Sandlerien » à l’époque, Punch-Drunk Love de Paul Thomas Anderson. L’acteur y a piqué mon intérêt, qui n’a depuis cessé de grandir. Je ne suis pas un fan absolu de tous ses films (je pourrais regarder mille fois Amour & Amnésie, alors que je ne suis pas pressé de redécouvrir Click…), mais au fil de sa filmographie Sandler s’est sans conteste imposé comme un comique « génial » au sens premier du terme.

Histoires enchantées ne promettait pas d’être le Sandler le plus hilarant, dans la mesure où l’humour du comédien s’épanouit plus volontiers dans le graveleux et le ridicule que dans l’enfantin auquel ce nouvel opus était voué d’avance. Sandler y interprète l’homme à tout faire d’un grand hôtel qui doit garder son neveu et sa nièce pendant une semaine. Chaque soir il leur raconte une histoire avant de dormir, histoire dont certains éléments prennent vie dans son quotidien le lendemain.

Aventures, rêves, romance, tout va s’offrir à lui sans grande surprise, mais le talent comique de Sandler, et son mélange naturel de candeur et d’apparente stupidité, aident le film à se montrer plus intéressant que si un autre acteur s’y était collé. Forcément après la décharge d’absurde irrésistible que fût Rien que pour vos cheveux l’été dernier (il y incarne un agent du Mossad qui se fait passer pour mort afin de s’installer à New York et réaliser son rêve de devenir coiffeur !), ces Histoires enchantées paraissent bien sages, mais bon…

Je suis bien heureux que les enfants français aient l’occasion de mieux se familiariser avec Adam Sandler grâce à cette production Disney, mais malheureusement il en résulte une fréquentation des salles… dérangeante. J’espérais bien, en me rendant aux Halles à la séance de 18h15, une des rares en VO après toutes les projections en VF de la journée, éviter les rangs bondés de gamins parlant et commentant le film tout du long.

Ce fût presque le cas, les rares enfants se tenaient relativement à carreau… excepté un. Placé idéalement dans la salle, vers le sixième rang, presque bien centré, je me suis d’abord méfié des trois enfants, presque ados ou ados, se trouvant juste derrière moi avec leurs bonbons et pop-corn. Mais il me suffit d’entendre leur mère leur dire de ne pas tout manger parce qu’il était tard pour comprendre que ceux-ci ne me gêneraient pas.

Je me suis en revanche douté dès les bandes-annonces que ce petit bondissant sur son siège et parlant fort, à trois sièges sur ma droite, séparé de moi par sa mère et un siège vide, allait me poser plus de difficultés. Il s’est avéré une petite peste ambulante. Ambulante parce que la tête blonde n’a pas arrêté de bouger, gesticuler, sauter, monter et descendre de son siège pendant 1h30.

Peste, parce que non content de parler, et commenter les faits et gestes des personnages à l’écran, il n’appréciait pas du tout que la salle rit à ce film qui à l’évidence ne lui plaisait que moyennement. Et il nous le faisait savoir, à chaque fois que nous avions l’audace de rire, en se levant sur son siège et en criant à la salle « C’est pas vrai !!! C’est pas drôle !!!! ».

Non, ce cher ange n’était bien sûr pas seul, il était accompagné de sa mère, qui s’est avéré être la comédienne / réalisatrice Maïwenn Le Besco. Sa proximité, et ma connaissance peu appréciative de son travail, m’ont permis de la reconnaître assez vite.

Ce que j’ai découvert ce soir, devant le « nouvel Adam Sandler », c’est que Maïwenn est une spectatrice exécrable. Passé le bon goût d’emmener son fils (de 5, 6 ans ?) voir Histoires enchantées en VO, la jeune femme ne fait aucun effort pour le confort des autres spectateurs, à savoir inculquer à son fils que voir un film dans une salle de cinéma ne revient pas à regarder un film dans son salon en faisant à moitié la bringue. Son fils lui parlait d’une voix normale, elle lui répondait, sans chuchotement aucun. Son fils hurlait sur son siège, tout juste lui faisait-elle un timide signe « Chut » qu’il ignorait royalement.

Aucun respect pour le film, aucun respect pour les autres spectateurs, aucune préoccupation quant à savoir si le gamin ne perturbait pas un peu les autres. A l’évidence son fils aurait préféré partir. Et je crois que 100% des spectateurs se trouvant à proximité, et même un peu plus loin, de Maïwenn Le Besco et son fils, auraient souhaité de même. Mais elle s’amusait et ne se souciait pas plus que cela du comportement de sa chère tête blonde.

Je me demande à quel point elle apprécierait que les spectateurs se comportent ainsi devant son nouveau film de réalisatrice, Le Bal des actrices, sur le point de sortir en salles. Avant que celui-ci ne sorte, j’aurais en tout cas conté à toutes mes connaissances cette projection d’Histoires enchantées. Est-ce que je souhaite en secret que son film soit un bide ? Noooooooon. Pas en secret !

5 commentaires:

Michael a dit…

Je suis sur le cul ! INCROYABLE ! A mon avis, tu devrais en parler au boulot... Si tu vois ce que je veux dire...

David Tredler a dit…

Je vois ce que tu veux dire... lol

Luc Besson a dit…

En toute connaissance de cause, je ne peux que vous donner raison...

Phil Siné a dit…

roh la conne ! elle pensait peut-etre être le spectacle du fait d'honorer la salle de sa présence ?
je l'aurais giflé son gamin, et puis elle aussi peut-etre... (pourtant j'ai bien aimé ses films ;)
et j'adore le commentaire de luc... y'a du beau monde qui passe par ici ! ;)

David Tredler a dit…

Les gifles auraient été plus que méritées. Tu comprends maintenant mon aversion pour la personne, Phil^^
(t'as vu un peu, le vrai Luc Besson lol)

over-blog.com