Voici un film qui a tant été vendu comme véhicule du pouvoir sexuel qu’exerce Megan Fox sur la gente masculine qu’il semble surprenant auprès de certains qu’on désire le voir. L’équipe marketing a tellement axé le film sur l’actrice de Transformers que beaucoup ne voient pas que l’attrait numéro un du film tient en fait dans sa scénariste Diablo Cody, qui avait écrit voilà deux ans le brillant Juno de Jason Reitman. Alors oui, ce week-end, je suis allé voir Jennifer’s Body, et non, ce n’était pas pour la plastique de Megan Fox.
Mais peut-être aurais-je dû y aller pour ça. Car si Cody fait toujours preuve dans ses dialogues d’une certaine verve marquée du sceau de l’influence de la contre-culture contemporaine, son récit n’emballe pas des masses. Son histoire des deux meilleures copines, l’une super sexy mais un peu bitch et l’autre fausse pas sexy profondément sympa, qui vont voir leur amitié mise à l’épreuve de la transformation de la sexy en démon mangeuse d’homme (au sens littéral), manque de mordant.
Si les dialogues sont donc soignés, les personnages se montrent un peu trop débilitants sur les bords, et en fin de compte pas forcément crédibles. On ne croit pas en Amanda Seyfried en lycéenne moche (trop vieille, trop mignonne), on ne croit pas en son petit copain qui fait tellement plus jeune qu’elle. Les situations se montrent elles franchement téléphonées, du bar qui crame aux différentes séquences de meurtres trop attendues.
Étonnamment, Jennifer’s Body s’avère tout de même agréable à regarder, peut-être grâce à certains dialogues, peut-être parce qu’Amanda Seyfried est meilleure actrice que Megan Fox (au potentiel limité sur le long-terme à Hollywood), ou peut-être simplement parce que dès que J.K. Simmons est à l’écran en professeur manchot et émotif, le film est meilleur (souvenez-vous, il nous régalait déjà en père d’Ellen Page dans Juno). La réalisatrice Karyn Kusama poursuit elle son drôle de parcours à Hollywood, après Girlfight et Aeon Flux, dans l’inconnu total.
Potentiel du film à être oublié rapidement : élevé.
Mais peut-être aurais-je dû y aller pour ça. Car si Cody fait toujours preuve dans ses dialogues d’une certaine verve marquée du sceau de l’influence de la contre-culture contemporaine, son récit n’emballe pas des masses. Son histoire des deux meilleures copines, l’une super sexy mais un peu bitch et l’autre fausse pas sexy profondément sympa, qui vont voir leur amitié mise à l’épreuve de la transformation de la sexy en démon mangeuse d’homme (au sens littéral), manque de mordant.
Si les dialogues sont donc soignés, les personnages se montrent un peu trop débilitants sur les bords, et en fin de compte pas forcément crédibles. On ne croit pas en Amanda Seyfried en lycéenne moche (trop vieille, trop mignonne), on ne croit pas en son petit copain qui fait tellement plus jeune qu’elle. Les situations se montrent elles franchement téléphonées, du bar qui crame aux différentes séquences de meurtres trop attendues.
Étonnamment, Jennifer’s Body s’avère tout de même agréable à regarder, peut-être grâce à certains dialogues, peut-être parce qu’Amanda Seyfried est meilleure actrice que Megan Fox (au potentiel limité sur le long-terme à Hollywood), ou peut-être simplement parce que dès que J.K. Simmons est à l’écran en professeur manchot et émotif, le film est meilleur (souvenez-vous, il nous régalait déjà en père d’Ellen Page dans Juno). La réalisatrice Karyn Kusama poursuit elle son drôle de parcours à Hollywood, après Girlfight et Aeon Flux, dans l’inconnu total.
Potentiel du film à être oublié rapidement : élevé.
2 commentaires:
Je pense quasi-exactement la même chose... Ça faisait longtemps ! ;-)
Effectivement c'est une denrée rare ;-)
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