
J’écrirais bien que certains d’entre vous tiquent sûrement à l’évocation de tels qualificatifs pour un film associé à la vieille franchise spatiale. Mais il est plus que probable que vous ayez au moins lu les échos indéniablement positifs relayés par la critique. Ce n’est donc finalement pas une surprise que cette remarquable réussite de JJ Abrams, créateur culte de la série « Lost » qui fait plus que redonner une jeunesse à Star Trek : il offre une légitimité cinéphile à un objet de culture populaire jusqu’ici réservé à un public de connaisseurs éminemment geek.
Je ne ferais pas semblant de faire un historique de la saga Star Trek, ou un comparatif entre ce

Les éventuelles références distillées au long du film ne m’ont donc pas fait ciller. Le Star Trek que j’ai vu est pour moi le seul. Une aventure spatiale à l’efficacité redoutable, peuplée de mésaventures intergalactiques trépidantes, conçue visuellement et techniquement avec une précision et une qualité plongeant le spectateur tête baissée dans le récit.
Abrams, homme venu de la télévision et sachant qu’il faut accrocher le spectateur à l’histoire d’entrée de jeu, dégaine d’ailleurs une des scènes les plus haletantes du film d’entrée de jeu, en pré-générique (un frisson m’a parcouru dès cette ouverture spectaculaire). La destruction de l’USS Kelvin, et le trépassement à sa tête de George Kirk, capitaine par intérim qui sauva la vie de 800 personnes de son équipage, et celle de son fils naissant : James T. Kirk, futur cadet de la Starfleet, futur membre d’équipage puis capitaine de l’USS Enterprise. Ce Star Trek nous invite à découvrir donc les origines de Kirk et Spock, et la constitution dans la détresse du futur équipage de l’Enterprise.

Certes, Star Trek n’est pas de ces grands films hollywoodiens qui en plus d’offrir un divertissement jubilatoire remuent le spectateur jusqu’aux tripes par sa volonté d’offrir un regard qui dépasse l’entertainment. Mais faire de ce produit daté qu’était Star Trek une aventure ébouriffante est déjà une grande réussite, promettant une belle renaissance de la saga au cinéma.
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