mardi 16 août 2011

Les Goonies, Super 8 et les rêves d'enfance

Le calendrier est parfois bien fait. Alors que Les Goonies de Richard Donner ressort en salles en copies neuves, Super 8 de JJ Abrams débarque partout en France. Un film culte de mon enfance refait surface, tandis qu’un film qui s’est nourri de ce cinéma étale une filiation évidente, avec pour point commun, un producteur : Steven Spielberg. J’ai rêvé des deux. J’ai rêvé de voir pour la première fois dans une salle de cinéma ce film qui a émerveillé mon enfance. Ils étaient quelques uns ainsi, dans les années 80 et 90, à transporter le jeune spectateur que j’étais dans l’univers fascinant du cinéma à hauteur d’enfant. Mais Les Goonies, je l’ai vu plus encore que L’histoire sans fin ou Princess Bride. Ma sœur et moi le regardions régulièrement, religieusement, même si à l’époque religieusement signifiait le regard pétillant du désir d’aventures exalté par le film, et commentant le film en mimant les répliques (aujourd’hui, « religieusement « , ce serait plutôt dans le silence le plus total…). Notre vieille VHS a tourné sans fin jusqu’à nous faire connaître par cœur les répliques de Mickey, Data, Bagou et Choco.

Je les regardais, ces Goonies, cette bande de potes d’une douzaine d’années partant pour une chasse au trésor dans leur petite ville, une chasse au magot d’un vieux pirate légendaire qui les fait se mesurer à une famille de criminels, une chasse au trésor leur faisant goûter au danger pour tenter de sauver leur ville de la destruction, pour tenter de maintenir l’unité de leur bande, et éviter qu’elle ne se trouve éclatée par un déménagement. Ils partent ainsi à travers forêt et maison délabrée, tunnels et grottes, psychopathe doux dingues et monstres pacifiques.

Ces Goonies, il était hors de question que je n’aille pas les redécouvrir sur grand écran, en copie neuve, même s’ils ne s’exposaient que dans une salle parisienne (le Publicis pardi), même s’il n’y avait qu’une séance par jour, même s’il ne restait plus qu’un jour pour le voir. Ces Goonies sur grand écran, c’était un des films que j’attendais le plus cet été, même si j’avais partagé leurs aventures des dizaines de fois, quinze ou vingt ans plus tôt, sur la télé de mon enfance. A l’époque, notre enregistrement n’avait pas tout à fait fonctionné, et sur notre vidéo manquaient les dernières minutes du film. Alors que Mickey et sa bande étaient en train de s’échapper de la grotte s’effondrant, le film se coupait, nous empêchant de voir si les Goonies allaient s’en sortir, s’ils allaient tout de même réussir à sauver la maison des parents de Mickey. Mais cela ne nous empêchait pas de l’adorer, et de le re-regarder quelques semaines plus tard.

Cette fin, je l’avais finalement découverte en DVD, il y a quelques années. Mais aller redécouvrir ce film cher à mon enfance avec mes yeux d’adulte, dans une salle obscure, fut un moment de jubilation à la hauteur de mes souvenirs. Cette VF que je connaissais sur le bout des doigts, Data et ses inventions, Bagou et sa tchatche en espagnol, Cinoque et son amour pour Choco, tout était là et plus encore. Avec le recul des années, j’ai peut-être vu Les Goonies d’un autre œil, celui qui m’a fait réaliser pourquoi ce film me subjuguait tant étant enfant. Je n’étais sûrement pas le seul, étant donné que la salle était quasi exclusivement remplie de garçons et de filles ayant grandi dans les années 80, visiblement nourris aux Goonies comme je l’ai été avec ma sœur.

Mais au-delà de l’aventure, voir le film sur grand écran, 25 ans plus tard, m’a fait prendre conscience que moi aussi, j’ai eu mes Goonies. Cette bande de potes qui étaient comme les cinq doigts de la main, toujours ensemble, toujours les uns chez les autres. Moi aussi j’ai eu mes Goonies. Sauf que tous les trésors du monde n’auraient pu me garder à eux, et que je les ai perdus sans que j’y puisse rien. Les obstacles n’ont pas été insurmontables. Les années ont passé, et si j’en ai retrouvé quelques uns, cette amitié ne sera plus jamais comme avant. Mais je l’ai revécue à chaque fois que j’ai mis la cassette des Goonies dans le magnétoscope de ma mère, et il y a quelques jours, je l’ai revécue en allant voir le film sur grand écran.

C’est là que réside les grandes qualités de certains films. On ne les regarde pas, on les vit. On ne les voit pas d’un œil extérieur, ils nous happent en eux, et nous font vivre l’aventure comme si nous en faisions partie. Plus de 25 ans après Les Goonies, Steven Spielberg producteur a remis ça en produisant Super 8 de JJ Abrams. Un film qui figurait en début d’année parmi ceux que j’attendais le plus pour 2011. Parce que Abrams a réalisé Star Trek et créé « Lost », parce qu’il a su réaliser son film dans le plus grand mystère, parce que les rumeurs le concernant étaient alléchantes. Et parce que finalement, une fois que les premières images furent dévoilées, j’y ai vu la possibilité que ce soit un héritier de ce cinéma qui me faisait vibrer enfant.

Et c’est effectivement ce que j’ai trouvé dans Super 8. Il a fait renaître en moi l’enfant des années 80 comme l’avait fait Les Goonies quelques jours plus tôt. Encore une fois, il était question d’une bande d’amis dans une petite ville provinciale, ici dans une Amérique de la fin des années 70 encore empreinte d’une atmosphère de Guerre Froide. Cette petite troupe de collégiens tournent un court-métrage un soir, près de la voie ferrée, lorsqu’un train militaire entre en collision avec une voiture et déraille. Quelque chose s’échappe de la carcasse du train. Quelque chose qui va semer la panique en ville, et y amener une colonie de militaires.

Évidemment, on pense au cinéma de Spielberg. Rencontres du 3ème Type, E.T… Évidemment on pense à ces films d’aventures comme Les Goonies, justement. Évidemment, ça pourrait n’être qu’un hommage distant et pas à la hauteur de ses références. Mais JJ Abrams ne se contente pas de connaître ses classiques, il sait se les approprier, et en sortir un film excitant et émouvant, où les personnages ont tout autant leur place que le mystère, le suspense et l’action. Il parvient à ne pas empêtrer son film dans un pathos américain imbuvable comme c’aurait pu être le cas. Entre justesse et sensibilité, mélancolie et amertume, enfants et parents forment un noyau de personnages auquel on s’accroche et s’attache.

Je ne suis plus un Goonies, et mes yeux d’adultes perçoivent des défauts que je n’aurais pas perçus 15 ans plus tôt. Des ellipses un peu trop voyantes dans la narration, des personnages laissés de côté trop longtemps avant qu’on ne les rattrape. Des petits trous qui font que non, Super 8 n’est pas parfait, loin s’en faut. Mais l’aventure qu’il offre est plus qu’un bon spectacle hollywoodien. C’est un film sur l’enfance et ses désillusions. Sur l’amertume de la perte. La difficulté d’achever son deuil. C’est une invitation à l’apaisement et au rêve, quel qu’il soit. Que l’on ait été un rêveur dans son enfance ou qu’on soit prêt à le devenir sur le tard. Et en plus, il offre un beau rôle à Kyle Chandler.

J’ai été un Goonie. Peut-être en suis-je encore un. Si j’en étais un à hauteur d’enfant aujourd’hui, je rêverais de Super 8, et m’apprêterais à passer quelques années à le regarder en boucle sur la télé du salon. Avec ou sans la fin. Aujourd’hui je ne suis plus qu’un ex-Goonie, et cela me suffit à regarder Super 8 avec les yeux pétillants. Et à le quitter avec le cœur qui bat.

16 commentaires:

Flow a dit…

Très bel article, j'ai eu des frissons en le parcourant. Très juste même si je n'ai jamais vu les goonies :) Et ça m'a fait repenser aux films que je voyais en VHS et en boucle avec mon frère.
Ah nostalgie...

I.D. a dit…

Bien sûr qu'on est encore tous des Goonies ^^ mais en version différente ! ;) Toutes tes aventures dans les salles de cinoche, c'est quoi sinon ? :)

P'tit avis express sur Super 8. Ca va. Sympa. Sans plus. Je m'attendais à ce que la magie prenne mieux, cette magie qui était censée "reproduire" ces films avec ados des années 80. J'avoue que ce "film-somme" est passionnant. Par contre, il m'est arrivé de trouver cela longuet par moment et du coup de quasiment m'ennuyer. Est-ce que je plaçais ce film sur une marche trop haute (celle de mes attentes) ? Y a des chances. Je pensais sans doute retrouver un peu de ces films d'époque, ces films qui m'ont fait rêver et que j'ai aimé vivre comme Les Goonies. Une espèce de madeleine de Proust un peu forcé. Je n'en ai malheureusement vu qu'un ersatz. Pas que les auteurs se soient pris comme des manches, non loin de là, ils se débrouillent plutôt bien même mais il y manquait une véritable âme à l'ensemble. J'ai eu le sentiment d'y voir juste un spectre aux nombreuses références (sympas par ailleurs). Un spectre d'un cinéma qui semble révolu voire muté en quelque chose d'autre plombé par les effets spéciaux (ces fameux traits de lumière bleue qui étaient tellement fictif pour faire genre "vintage", j'ai apprécié la démarche mais le résultat est pathétique). En causant effets spéciaux, je ne les ai pas trouvé du tout spectaculaire, ce déraillement de train que l'on peut voir dans le trailer et bien j'ai été déçu du résultat. Et je suis pas loin de penser la même sur d'autres scènes qui emploient l'armada sfx.

Je conclurai en disant qu'il y a une émotion et un charme indéniable qui se dégagent de Super 8 mais malheureusement il y manque cette âme qui aurait pu faire de ce film autre chose qu'un simple film "vintage". A l'image de ces survêtements, tennis et autres baskets que l'on nous vend sous ce label old school mais avec des touches plus "modernes". Mais c'est cool sinon. ^^

Et Goonies Forever !!!!!!!!!! :)

David Tredler a dit…

@Flow : tu sais ce qui te restes à faire alors, fonce sur Les Goonies ! Même si ça marche surtout aux souvenirs et à la nostalgie comme tu le le soulignes, et qu'en conséquence ça ne te fera sûrement pas le même effet que si tu avais grandi avec... (merci d'avoir apprécier le billet en tout cas ;))

@ID : Moi j'ai trouvé une âme dans Super 8, dans ces pères qui ont du mal à assumer leurs rôles, dans ces enfants qui jouent aux adultes parce que justement leurs parents ont la tête ailleurs, dans ce deuil si dur à assumer et à relâcher. Ils rendent les effets spéciaux et la grandeur visuelle du film finalement anecdotique, et les défauts que je mentionne tout aussi secondaires.
Mais c'est cool oui, et ça remue l'enfant qu'on a été ;) Goonies Forever !!!

ptiterigolotte a dit…

Ton billet me donne envie de voir Les Goonies pour pouvoir le comparer à Super 8 que j'ai aimé sans plus (pour toutes les raisons que j'ai énuméré dans mon blog).

David Tredler a dit…

Je ne peux que te recommander de le voir, ptiterigolotte. Même si comme je le disais à Flow, une bonne part de mon admiration pour les Goonies repose sur la nostalgie qui j'y associe.

I.D. a dit…

C'est moi qui me fait vieux où personne n'a jamais vu E.T., Stand By Me, Explorers, Christine, Running on Empty, My Girl, The Breakfast Club... ? Je dis ça car je ne peux concevoir que des personnes n'aient jamais vu Les Goonies. C'est pas possible, c'est une blague. ;)

>"Moi j'ai trouvé une âme dans Super 8, dans ces pères qui ont du mal à assumer leurs rôles, dans ces enfants qui jouent aux adultes parce que justement leurs parents ont la tête ailleurs, dans ce deuil si dur à assumer et à relâcher."

Un point divergeant (un de plus) sur le fait ou non qu'il se dégage un "charme" de ce film. Mais ça, c'est très franchement propre à tout chacun. N'empêche, je suis d'accord avec toi sur ce qu'il nous montre comme le milieu social que le film dépeint, les relations familiales, etc... tout cela avec intelligence. La reconstitution de cette époque est plutôt bien faite aussi, un bon point à souligner. Mais bon... ça reste sympa mais sans plus.

Il faut voir Les Goonies. Les Goonies c'est le bien ! :)

David Tredler a dit…

Je suppose que ça dépend des générations, ID, mais bon ça m'étonnerait que quelqu'un qui a grandi dans les années 80 n'a pas vu au moins 2 ou 3 des fimls que tu cites... à moins qu'ils n'aient pas eu la télé à l'époque, ce qui est possible aussi, hein ! Mais tu vois parmi ceux que tu cites, Stand By Me, Running on Empty et Breakfast, je les ai vus pour la première fois quand j'étais déjà adulte, perso. Bon après y en a des tonnes que je regardais à l'époque aussi ;)

I.D. a dit…

Oui, j'avoue que la plupart de ces films, je les ai vu entre 15 et 20 ans. D'ailleurs, j'oublie la première fois que j'ai vu The Breakfast Club (12 piges), j'avais pas du tout aimé bien qu'il m'avait inspiré un court-métrage fait à cette époque. Je ne l'ai apprécié que bien après.

Et La Folle Journée de Ferris Bueller ? Ca c'était du film aussi. :) Je me demande s'il a bien vieilli... après ça, je voulais tout le temps faire l'école buissonnière... on parlera de l'influence des films un autre jour. ;)

Sinon, c'est Michael que j'aimerai bien entendre sur Super 8, lui le chantre des 80's.

David Tredler a dit…

Le truc quand on est enfant, du moins je pense que j'étais un peu comme ça, c'est que l'on se trouve des films cultes et qu'on les regarde en boucle. Du coup il y en a quand même pas mal qui nous échappent... et qu'on ne rattrapent que plus tard ;)
Ferris Bueller, c'est comme Breakfast Club ou Stand By Me, je ne l'ai vu qu'adulte. Ca avait plutôt bien vieilli^^

Michael te dirait ce qu'il a pensé de Super 8 plus en détail lui-même bien sûr, mais tout ce que je sais c'est qu'il a été déçu...

I.D. a dit…

Je le savais ! Je le savais qu'il avait été déçu. Un esthète des eighties comme lui ne pouvait être déçu (bien que le film se passe à la fin des années 70, je souligne le truc vis à vis des références). Plus j'en cause ici et là de ce film et plus il baisse dans mon estime. Il est pour moi toujours sympa mais super moyen. Je repense à des répliques gnan-gnan, à des scènes qui arrivent tardivement, je digère de plus en plus mal ces FX et j'en passe. Le mieux c'est peut-être ce que l'on voit dans le générique final ! ^^

Ferris Bueller, c'était au collège et c'était bien cool. Un seul de mes potes l'avait vu celui-là, du coup on était dans la private joke en permanence. Punaise le collège, c'est mieux en souvenir. ;)

N'empêche Michael, si tu passes dans le coin... vas-y, lâche-toi ! :D

David Tredler a dit…

Bon bah on est clairement pas sur la même longueur d'onde vis-à-vis de Super 8 alors ID ;)
Les effets spéciaux ? Le gnan-gnan ? Haha, sacré ID !

Michael a dit…

Je vois qu'on parle de moi... :)

Je vais essayer d'être bref pour vous expliquer pourquoi j'ai été déçu. Ca se résume en fait en un seul mot : la naïveté.

Dans la mesure où le but avoué est de faire un hommage à Rencontres du 3e type, ET ou les Goonies, il me semble que l'élément essentiel de ces films manquent dans SUPER 8: cette fameuse naïveté. C'est ça qui faisait de ces films des monuments pour les enfants qu'on était. La chasse aux trésors des pirates, l'adoption d'un bébé alien... Ils se mettaient à la hauteur d'imagination d'enfants. Ça ne cherchait pas à aller plus loin que ça (ce qui est déjà beaucoup - compte tenu de l'imagination forcément débordante d'un enfant de 6-10 ans).

SUPER 8, malgré son point de vue d'enfant, a l'imagination d'un adulte, à la limite du cynisme et totalement dénué de naïveté : l'alien détruit et surtout tue beaucoup ! La magie a disparue. C'est l'histoire d'un adulte (JJ Abrams) qui est certes nostalgique de son enfance et des films qui l'ont fait rêvé (d'où les références aux Goonies, ET...) mais qui au fond a perdu son âme d'enfant, sa vraie, celle qui est pure et naïve, qui veut croire que le monde est juste un grand terrain d'aventure où tout se termine forcément bien pour tout le monde...

On est d'accord que ce n'est pas un mal en soi. C'est même un sujet de film totalement légitime. C'était déjà le sujet de Max et les Maximonstres. Et c'est parfois bien traité dans Super 8. Mais je refuse la comparaison avec les Goonies et E.T. A part des idées scénaristiques "hommage" (le groupe d'enfants, l'alien qui veut rentrer chez lui...), le film n'a rien à voir parce que la magie et l'imagination d'enfants n'y sont pas (http://www.funculturepop.com/2009/06/les-goonies-ont-ils-des-heritiers.html)

Et c'est pour ça que j'ai été déçu. L'attente n'était pas la bonne... Si on m'avait dit que je verrais la version "enfant" de Cloverfield, la déception n'aurait pas été la même et je serais sûrement sorti du film satisfait...

David Tredler a dit…

Tu aurais donc voulu que Super 8 soit enfermé dans la vision pure de ce qu'était le genre à l'époque, or moi ce n'est pas ce que je cherchais dans Super 8. Si Super 8 avait gardé cette naïveté, j'ai peur que je ne l'aurais pas tant apprécié. Je l'aurais certainement plus apprécié si j'avais 15 ans de moins.

Mais c'est à mon sens, justement, la force de Super 8, d'être parvenu à ne pas se contenter de faire comme avant, et d'y apporter justement ce regard d'adulte en plus, cette mélancolie profonde. Le film parvient à jongler entre la joie de l'enfance et l'amertume de la perte de l'insouciance. La magie est là. Elle n'a pas disparu, elle s'est adaptée à son auteur, à son temps.
Les films qui ont tenté de garder cette naïveté que tu mentionnes ces dernières années au cinéma m'ont fait sentir qu'il leur manquait quelque chose, probablement parce que je ne les ai pas découverts avec des yeux d'enfants.

Martin K a dit…

Je repasserai peut-être lire les commentaires des uns et des autres, mais en attendant, pour avoir revu moi aussi Les Goonies (en DVD) l'autre jour, je suis tout à fait d'accord avec ta double chronique. C'en est bluffant !

C'était chouette de voir les (deux) films l'un derrière l'autre. Pour ce qui est de Super 8, ravi de l'avoir vu sans connaître quoi que ce soit des travaux d'Abrams juste avant, parce que c'est sur ce point précis que se focalise l'essentiel des critiques négatives que j'ai pu lire jusqu'alors.

Certains sont peut-être devenus grands un peu vites ;-)

David Tredler a dit…

Les Goonies / Super 8 forment un excellent double programme oui ^_^

Flow a dit…

Oui, je l'avais lu et commenté ;)
Il est toujours cool cet article.

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