Il faut bien l’avouer, de
temps en temps, se couper des salles de cinéma parisiennes fait du bien. Pas
longtemps, deux ou trois semaines, histoire de s’aérer, de se ressourcer… bon d’accord
de rater quelques films aussi. C’est le jeu. Les derniers jours qui ont précédé
mon départ en vacances, j’ai enchaîné « The Dark Knight Rises », « Gangs of Wasseypur », « Laurence
Anyways », « 5 ans de réflexion » et « Friends with kids »,
le tout en à peine plus de 48 heures, histoire de partir en vacances en ayant
vu les films qui me démangeaient. Il y en a un ou deux pour lesquels je prie qu’ils
soient encore à l’affiche fin août lorsque je serai de retour sur Paris, même
si les espoirs sont minces.
Bon vous l’aurez peut-être
compris, au moment où vous lisez ces lignes, je suis quelque part dans le sud
de la France en train de lire « Le Trône de Fer » dans un transat
ensoleillé. Mais comme je ne voudrais pas laisser le blog dépérir pendant près
de trois semaines, je me suis dit que remettre en avant quelques billets
oubliés, jamais lus ou redevenant un peu d’actualité ne serait pas une mauvaise
idée. Il y a de fortes chances que vous ne les ayez pas lues de toute façon,
non ? Alors afin de vous laisser un peu de lecture pendant mon absence,
laissez-moi vous conseiller quelques billets passés qui vous sont peut-être encore
inconnus…
Parce que nous avons tous un
premier film, celui qui fut le premier à nous entraîner dans une salle obscure,
poussés que nous étions à l’époque par nos parents. C’est un souvenir qui peut
être brumeux, voire traître. Vous souvenez-vous de la première fois où vous
avez mis les pieds dans une salle de cinéma ? Pour ma part, je crois bien
que oui...
Puisque l’on parle de première
fois, voici un billet que vous n’avez certainement jamais lu : le tout
premier ! Bon, d’accord, en réalité le second, puisque le tout premier
était un billet introductif bateau. Mais le premier billet racontant une
aventure dans un cinéma parisien, c’est celui-ci. Je n’ose même pas le relire,
je risquerais de vouloir le mettre à la poubelle…
Cela ne fait plus beaucoup de
mystère sur ce blog que j’ai un penchant certain pour les films venant du Pays
du Matin Calme. Je disserte régulièrement sur la question, pestant sur le
nombre limité de sorties en salles. Mais à une époque, le cinéma coréen, je m’en
balançais. Alors, comment est venu le déclic ?
Juste avant de partir en
vacances, je suis allé voir « Friends with Kids », où dans un petit
rôle, Edward Burns joue aux hommes charismatiques. Finalement, ça lui va pas
mal. Et cela m’a rappelé ce billet que j’avais écrit il y a quelque temps sur l’acteur/réalisateur
new-yorkais qui était « hot » il y a quinze ans dans le cinéma
américain. Et depuis ?
Il y a des billets
impersonnels (bon, pas tant que cela, d’accord), et il y a des billets très
personnels. L’impossible blog ciné ne cherche pas à être un blog de critiques,
ou de news ciné, mais un blog qui raconte le spectateur et le cinéphile que je
suis à travers ses aventures en salles. Et au détour d’un billet, les souvenirs
peuvent affleurer…
Parce que j’adore raconter ces
séances qui ne se déroulent pas comme je l’espérais (c’est-à-dire sans
incident). Ces spectateurs bruyants, ces problèmes techniques… et puis parfois,
les perturbations sont surréalistes. Parfois, le surnaturel s’invite et cela
vire à la cocasserie. Comme ici.
Peut-être ai-je écrit ce
billet trop tôt. Aujourd’hui, j’aurais tellement d’autres choses à raconter, d’autres
personnages à présenter et d’autres anecdotes à raconter. Les cinémaniaques, je
les redoute, je les respecte et je les aime. Vous ne savez pas ce qu’est un
cinémaniaque ? Il faut absolument que vous lisiez ce billet…
Et bien sûr, n’oubliez pas de
lire la série « Pourquoi j’aime le cinéma »… Bonnes lectures.
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