Quelques mois après Le sens de la vie pour 9.99$, l’Australie nous offre un nouveau film d’animation en pâte à modeler. Un film précédé d’un bouche-à-oreille flatteur, auréolé de prix en festivals (à Annecy notamment), et soutenu par la presse, ça fait forcément envie. D’autant que la bande-annonce se terminait par la réplique « Sais-tu que les tortues peuvent respirer par leur anus ? », et ça c’est la marque de l’audace, non ?
Mary et Max démarre tellement fort que l’on en oublie vite la déception du Sens de la vie pour 9.99$. Les trente premières minutes du film sont un régal pour les papilles cinéphiles appréciant le foisonnement créatif de l’art du récit. Mary est une australienne de 8 ans solitaire qui décide de correspondre avec un américain pris au hasard dans un annuaire. Cet américain est Max Horowitz, new-yorkais de 44 ans pour qui l’espèce humaine est un grand mystère. Ces deux êtres à part vont correspondre et tout se raconter pendant de nombreuses années.
Ce qui fait le sel de Mary & Max est également ce qui le rend au final poussif. C’est cette envie du réalisateur Adam Eliott de fournir son film en situations inénarrables et en bons mots. D’en faire une véritable malle fourmillant d’idées. C’est également ce triple récit, avec un narrateur qui nous conte l’amitié de Mary et Max, une deuxième voix off qui est celle de Mary lorsqu’elle écrit ses lettres, et une troisième voix off, celle de Max s’adressant à Mary. Cette triple lecture est jubilatoire dans la première demi heure.
Mais toute cette densité narrative finit par se retourner contre le film. Le trop plein se trouve finalement atteint une fois que les sauts dans le temps se font, et que l’on suit Mary et Max sur plusieurs années. La voix off est un art que l’excès ne saurait maîtriser, et Adam Eliott finit par se perdre dans les méandres de son film. Il nous reste tout de même ce petit bijou qu’est la première partie de Mary & Max, qui bizarrement m’a rappelé Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, par cette incongruité des personnages et de la présentation qui en est faite.
Mary et Max démarre tellement fort que l’on en oublie vite la déception du Sens de la vie pour 9.99$. Les trente premières minutes du film sont un régal pour les papilles cinéphiles appréciant le foisonnement créatif de l’art du récit. Mary est une australienne de 8 ans solitaire qui décide de correspondre avec un américain pris au hasard dans un annuaire. Cet américain est Max Horowitz, new-yorkais de 44 ans pour qui l’espèce humaine est un grand mystère. Ces deux êtres à part vont correspondre et tout se raconter pendant de nombreuses années.
Ce qui fait le sel de Mary & Max est également ce qui le rend au final poussif. C’est cette envie du réalisateur Adam Eliott de fournir son film en situations inénarrables et en bons mots. D’en faire une véritable malle fourmillant d’idées. C’est également ce triple récit, avec un narrateur qui nous conte l’amitié de Mary et Max, une deuxième voix off qui est celle de Mary lorsqu’elle écrit ses lettres, et une troisième voix off, celle de Max s’adressant à Mary. Cette triple lecture est jubilatoire dans la première demi heure.
Mais toute cette densité narrative finit par se retourner contre le film. Le trop plein se trouve finalement atteint une fois que les sauts dans le temps se font, et que l’on suit Mary et Max sur plusieurs années. La voix off est un art que l’excès ne saurait maîtriser, et Adam Eliott finit par se perdre dans les méandres de son film. Il nous reste tout de même ce petit bijou qu’est la première partie de Mary & Max, qui bizarrement m’a rappelé Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, par cette incongruité des personnages et de la présentation qui en est faite.
3 commentaires:
"La voix off est un art que l’excès ne saurait maîtriser"
Ça, c'est de la belle phrase ! BRAVO ! ;)
meuh !! je ne suis pas d'accord !! tout le film est formidable... et surtout très émouvant !! :)
C'est ton droit de ne pas être d'accord Phil !
Enregistrer un commentaire