Aussi cinéphile que l’on soit, il y a toujours des films que l’on n’a jamais vus, à notre plus grand regret. Certains sont des classiques ultimes (si vous saviez tous ceux qui manquent à ma culture…), d’autres des lacunes qui le sont plus d’un point de vue personnel. Stand By Me fait partie de cette seconde catégorie, tant le film de Rob Reiner avait le potentiel d’être un film cher à mon enfance. Il ne le fût pourtant jamais, et il aura fallu attendre mes 27 ans pour que je le découvre enfin.
Le Grand Action a profité de la ressortie en copie neuve de My Own Private Idaho pour programmer un petit cycle River Phoenix, dont faisait partie Stand By Me. La copie était loin d’être neuve, parfois grésillant, avalant quelques bribes de dialogues, surtout sur la première bobine, mais j’ai déjà vu bien pire. Pas de quoi gâcher le plaisir de cette découverte tardive !
Stand by me, pour ceux qui ont toujours le train de retard que je viens de rattraper, est une chronique adolescente datant de 1986. Rob Reiner, trois ans avant le carton planétaire de Quand Harry rencontre Sally, portait là à l’écran une nouvelle de Stephen King. Le film dépeint les derniers jours de l’été 1959 pour un groupe de garçons de 13, 14 ans, amis inséparables. L’un d’entre eux a appris par hasard où se trouvait le corps d’un adolescent porté disparu, et la bande d’amis part à pied, longeant la voie ferrée jusqu’au lieu supposé où reposerait le cadavre. Une aventure de deux jours dans le dos de leurs parents.
Si je l’avais vu à la même époque que Princess Bride (du même Rob Reiner) ou Les Goonies, nul doute que Stand by me aurait été, comme les œuvres citées, un film culte de mon enfance. Cette apologie de l’amitié enfantine touche à un sentiment universel, celui du rapport de chacun à sa jeunesse et à ces amitiés envolées. Heureuse ou malheureuse, l’enfance est la période de la vie la plus propice à ces instants de joie insouciante, lorsque même les plus grandes difficultés peuvent être oubliées le temps d’une aventure entre amis. Cette bande, je l’ai connue, j’en ai fait partie, quelques années, quelques instants, dont il ne reste aujourd’hui que quelques miettes, mais dont le souvenir est présent et éternel. Je me suis reconnu dans ces garçons inséparables.
Cette tranche de vie de l’Amérique des années 50 n’est pas un simple conte idéalisant l’enfance et la décennie, mais un portrait de ce délicat moment où l’on sort de l’enfance. Où l’on perd peu à peu son innocence. Où les aspects douloureux de la vie font leur apparition. C’est cet éphémère instant de nos vies à tous, au cours duquel il est possible de détourner les yeux de la réalité le temps d’une escapade où l’imagination et l’amusement priment sur tout.
Si le sujet est universel, le cadre 50’s de Stand By Me est un régal, baignant dans l’atmosphère musicale de l’époque entre Jerry Lee Lewis et l’inévitable tube de Ben E. King donnant son titre au film. Devant la caméra, de nombreuses têtes connues défilent dans leur jeunesse, Kiefer Sutherland, John Cusack ou Jerry O’Connell, mais déjà, du haut de ses 15 ans, River Phoenix volait la vedette à ses camarades. Pour quelques années encore…
Le Grand Action a profité de la ressortie en copie neuve de My Own Private Idaho pour programmer un petit cycle River Phoenix, dont faisait partie Stand By Me. La copie était loin d’être neuve, parfois grésillant, avalant quelques bribes de dialogues, surtout sur la première bobine, mais j’ai déjà vu bien pire. Pas de quoi gâcher le plaisir de cette découverte tardive !
Stand by me, pour ceux qui ont toujours le train de retard que je viens de rattraper, est une chronique adolescente datant de 1986. Rob Reiner, trois ans avant le carton planétaire de Quand Harry rencontre Sally, portait là à l’écran une nouvelle de Stephen King. Le film dépeint les derniers jours de l’été 1959 pour un groupe de garçons de 13, 14 ans, amis inséparables. L’un d’entre eux a appris par hasard où se trouvait le corps d’un adolescent porté disparu, et la bande d’amis part à pied, longeant la voie ferrée jusqu’au lieu supposé où reposerait le cadavre. Une aventure de deux jours dans le dos de leurs parents.
Si je l’avais vu à la même époque que Princess Bride (du même Rob Reiner) ou Les Goonies, nul doute que Stand by me aurait été, comme les œuvres citées, un film culte de mon enfance. Cette apologie de l’amitié enfantine touche à un sentiment universel, celui du rapport de chacun à sa jeunesse et à ces amitiés envolées. Heureuse ou malheureuse, l’enfance est la période de la vie la plus propice à ces instants de joie insouciante, lorsque même les plus grandes difficultés peuvent être oubliées le temps d’une aventure entre amis. Cette bande, je l’ai connue, j’en ai fait partie, quelques années, quelques instants, dont il ne reste aujourd’hui que quelques miettes, mais dont le souvenir est présent et éternel. Je me suis reconnu dans ces garçons inséparables.
Cette tranche de vie de l’Amérique des années 50 n’est pas un simple conte idéalisant l’enfance et la décennie, mais un portrait de ce délicat moment où l’on sort de l’enfance. Où l’on perd peu à peu son innocence. Où les aspects douloureux de la vie font leur apparition. C’est cet éphémère instant de nos vies à tous, au cours duquel il est possible de détourner les yeux de la réalité le temps d’une escapade où l’imagination et l’amusement priment sur tout.
Si le sujet est universel, le cadre 50’s de Stand By Me est un régal, baignant dans l’atmosphère musicale de l’époque entre Jerry Lee Lewis et l’inévitable tube de Ben E. King donnant son titre au film. Devant la caméra, de nombreuses têtes connues défilent dans leur jeunesse, Kiefer Sutherland, John Cusack ou Jerry O’Connell, mais déjà, du haut de ses 15 ans, River Phoenix volait la vedette à ses camarades. Pour quelques années encore…
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