Malheureusement, c’est dans le même cinéma que je suis allé à deux reprises à Seoul. Je n’ai pas eu l’occasion d’en voir d’autres que le CGV de Yongsan, un multiplexe situé dans un grand centre commercial. J’ai choisi en fonction du paramètre « sous-titres anglais » et des horaires, ce qui m’a conduit à deux reprises dans ce cinéma.
Mais malgré ma crainte de séances désagréables pleines de pop corn et de spectateurs agités, séances du vendredi soir et du samedi soir en mall oblige, les deux projections se sont déroulées agréablement, devant un public calme et attentif. Bonne nouvelle, les coréens savent se tenir devant un film, ça change de certains spectateurs français ! Parce que par contre, il est difficile de choisir sa place en fonction des spectateurs déjà installés dans la salle.
C’est le contre coup retors à une spécificité plutôt sympa du ciné en Corée : on choisit sa place dans la salle au moment où l’on achète son ticket en caisse. L’employé du cinéma nous montre un plan de la salle, et nous demande de choisir nos places. Ce qui évite quand même de se pointer bien en avance devant la salle pour être sûr d’avoir les places qu’on veut ! Si l’on ajoute que le prix de la place est assez dérisoire par rapport aux tarifs parisiens, avec un plein tarif à à peine plus de 5 euros, on peut quand même conclure que ça vaut le coup d’explorer les salles obscures coréennes.
Surtout lorsqu'il s'agit d'aller voir des films sympas. Comme je le disais hier, lorsque j’ai débarqué à Seoul, seul Haeundae était diffusé avec des sous-titres anglais. Et aucune nouveauté n’est ensuite sortie avec des sous-titres. En revanche, un film sorti une semaine avant mon arrivée, intitulé Take Off, qui jusqu’ici semblait uniquement projeté sans sous-titres, est devenu au fil des semaines la sensation inattendue du box-office, poussant apparemment les autorités cinématographiques à faire circuler des copies avec sous-titres anglais.
Contrairement à Haeundae qui était un blockbuster annoncé, personne n’a vu Take Off venir, cette petite comédie sportive sur l’improbable équipe de saut à ski coréenne s’entraînant pour les JO de Nagano en 1998. Une sorte de Rasta Rockett coréen, avec en toile de fond un sujet plus profond, celui des enfants nés en Corée, abandonnés et adoptés par des occidentaux, qui reviennent en Corée à la recherche de leurs racines, tel le personnage principal interprété par le toujours irréprochable Ha Jeong-Woo (le tueur de The Chaser, c’était lui).
Take Off est un vrai feel-good movie, apportant son lot de rires et d’émotion à travers le parcours iconoclaste de cette bande de skieurs du dimanche en route vers la transcendance sportive et humaine. J’y suis allé parce que le film passait avec des sous-titres, en craignant un simple film sportif, et j’y ai trouvé une histoire contée avec cœur et simplicité. Si l’aspect purement sportif du film n’est certainement pas novateur, le point de vue et le sujet très coréen qui prend le cœur du film font de Take Off un film ayant tout lieu d’être et de trouver son public.
Ce qui est déjà chose faite en Corée, où il est en train de devenir le phénomène de l’été au box-office. Après deux week-ends placé en seconde position au box-office local, juste derrière Haeundae, Take Off a ensuite enchaîné trois weekends de suite en tête du box-office coréen (dont le week-end dernier), cumulant 6 millions de spectateurs en un mois (!!). Les skieurs semblent avoir emporté l’adhésion du public, qui ne semble pas encore prêt à laisser s’éteindre la flamme autour du film.
En revanche inutile de se leurrer, il n’y a presque aucune chance que Take Off atteigne un jour les salles obscures françaises… En revanche bonne nouvelle pour les parisiens, l’excellent Breathless est programmé dans les jours qui viennent au Forum des Images dans le cadre de L’Etrange Festival, à ne pas rater !
Après ces expériences de spectateur en Corée, place aux séances de rattrapage dans les salles parisiennes…
Mais malgré ma crainte de séances désagréables pleines de pop corn et de spectateurs agités, séances du vendredi soir et du samedi soir en mall oblige, les deux projections se sont déroulées agréablement, devant un public calme et attentif. Bonne nouvelle, les coréens savent se tenir devant un film, ça change de certains spectateurs français ! Parce que par contre, il est difficile de choisir sa place en fonction des spectateurs déjà installés dans la salle.
C’est le contre coup retors à une spécificité plutôt sympa du ciné en Corée : on choisit sa place dans la salle au moment où l’on achète son ticket en caisse. L’employé du cinéma nous montre un plan de la salle, et nous demande de choisir nos places. Ce qui évite quand même de se pointer bien en avance devant la salle pour être sûr d’avoir les places qu’on veut ! Si l’on ajoute que le prix de la place est assez dérisoire par rapport aux tarifs parisiens, avec un plein tarif à à peine plus de 5 euros, on peut quand même conclure que ça vaut le coup d’explorer les salles obscures coréennes.
Surtout lorsqu'il s'agit d'aller voir des films sympas. Comme je le disais hier, lorsque j’ai débarqué à Seoul, seul Haeundae était diffusé avec des sous-titres anglais. Et aucune nouveauté n’est ensuite sortie avec des sous-titres. En revanche, un film sorti une semaine avant mon arrivée, intitulé Take Off, qui jusqu’ici semblait uniquement projeté sans sous-titres, est devenu au fil des semaines la sensation inattendue du box-office, poussant apparemment les autorités cinématographiques à faire circuler des copies avec sous-titres anglais.
Contrairement à Haeundae qui était un blockbuster annoncé, personne n’a vu Take Off venir, cette petite comédie sportive sur l’improbable équipe de saut à ski coréenne s’entraînant pour les JO de Nagano en 1998. Une sorte de Rasta Rockett coréen, avec en toile de fond un sujet plus profond, celui des enfants nés en Corée, abandonnés et adoptés par des occidentaux, qui reviennent en Corée à la recherche de leurs racines, tel le personnage principal interprété par le toujours irréprochable Ha Jeong-Woo (le tueur de The Chaser, c’était lui).
Take Off est un vrai feel-good movie, apportant son lot de rires et d’émotion à travers le parcours iconoclaste de cette bande de skieurs du dimanche en route vers la transcendance sportive et humaine. J’y suis allé parce que le film passait avec des sous-titres, en craignant un simple film sportif, et j’y ai trouvé une histoire contée avec cœur et simplicité. Si l’aspect purement sportif du film n’est certainement pas novateur, le point de vue et le sujet très coréen qui prend le cœur du film font de Take Off un film ayant tout lieu d’être et de trouver son public.
Ce qui est déjà chose faite en Corée, où il est en train de devenir le phénomène de l’été au box-office. Après deux week-ends placé en seconde position au box-office local, juste derrière Haeundae, Take Off a ensuite enchaîné trois weekends de suite en tête du box-office coréen (dont le week-end dernier), cumulant 6 millions de spectateurs en un mois (!!). Les skieurs semblent avoir emporté l’adhésion du public, qui ne semble pas encore prêt à laisser s’éteindre la flamme autour du film.
En revanche inutile de se leurrer, il n’y a presque aucune chance que Take Off atteigne un jour les salles obscures françaises… En revanche bonne nouvelle pour les parisiens, l’excellent Breathless est programmé dans les jours qui viennent au Forum des Images dans le cadre de L’Etrange Festival, à ne pas rater !
Après ces expériences de spectateur en Corée, place aux séances de rattrapage dans les salles parisiennes…
5 commentaires:
Il est trop bien!!!!
"pleines de pop corn et de spectateurs agités," tu enavais au moins une à deux places de toi ;-)
Sinon je me suis renseigné, ils ont quand même pris quelques distances avec la réalité ^^.
Oui mais tu faisais écran avec cette trouble-fête Pierre, et je t'en remercie encore...^^
C'est normal qu'ils aient pris leur liberté, c'est toujours comme ça finalement.
Des plans au moment de prendre la place ?!!? Il ne faut pas être pressé...
A l'UGC Maillot, c'est encore des places numérotées comme au théâtre. Mais tu ne choisis pas : ta place est en fonction du moment où t'arrive pour acheter ta place. Très tôt, t'es au fond. Très tard, t'es devant !!!
Nan, le plan est électronique, sur son écran d'ordi qu'elle incline vers toi, tu lui montres et hop d'un clic c'est bon.
OUF !
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