Si le cinéma peut être source de bonheur, de joie, voire de jubilation intense, il est aussi fréquemment un lieu de déception, de médiocrité ou d’ennui profond. 2008 n’a pas échappé à la règle, et avant de mettre en avant ce qui m’a enthousiasmé en salles, voici un échantillon des films qui m’ont fait regretter de m’être déplacé pour entamer cette semaine rétrospective sur l'année écoulée…
Sweeney Todd
Que le dernier film de Tim Burton ait généré un tel buzz lors de sa sortie en janvier 2008, et que Johnny Depp se soit vu au passage nommé à l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle de barbier sanguinaire, me dépasse totalement. Tape-à-l’œil et mièvre, cette comédie musicale n’a rien du conte sombre et baroque attendu.
Sweeney Todd
Que le dernier film de Tim Burton ait généré un tel buzz lors de sa sortie en janvier 2008, et que Johnny Depp se soit vu au passage nommé à l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle de barbier sanguinaire, me dépasse totalement. Tape-à-l’œil et mièvre, cette comédie musicale n’a rien du conte sombre et baroque attendu.
La Ronde de Nuit
Je sais, j’aurais dû me méfier, Peter Greenaway n’ayant pas collecté les meilleurs critiques de sa carrière en portant à l’écran ce portrait de Rembrandt, loin de là. Ma curiosité était tout de même titillée, une curiosité qui m’a valu plus de 2 heures d’un ennui profond.
Le Dernier Repas
Qui a dit que je n’étais pas capable d’objectivité lorsqu’il s’agissait de cinéma coréen ? La nationalité a beau attirer mon attention à coup sûr, Le dernier repas est la preuve que la Corée peut elle aussi produire des œuvres prises de tête qu’on souhaiterait ne pas avoir vues.
Qui a dit que je n’étais pas capable d’objectivité lorsqu’il s’agissait de cinéma coréen ? La nationalité a beau attirer mon attention à coup sûr, Le dernier repas est la preuve que la Corée peut elle aussi produire des œuvres prises de tête qu’on souhaiterait ne pas avoir vues.
Dorothy
Si la jeune comédienne qui incarne le rôle-titre est saisissante, je ne peux en dire autant de ce thriller qui se veut sombre et mystérieux mais ne suscite pas la moindre empathie. Cela se regarde d’un œil morne et désespéré.
Si la jeune comédienne qui incarne le rôle-titre est saisissante, je ne peux en dire autant de ce thriller qui se veut sombre et mystérieux mais ne suscite pas la moindre empathie. Cela se regarde d’un œil morne et désespéré.
La possibilité d’une île
Attendu comme un évènement à la rentrée de septembre, le premier film de Houellebecq, adapté de son propre roman, fût le four le plus retentissant de l’année. Et pour cause : c’est à n’en pas douter un authentique navet. Un vrai de vrai comme on en fait rarement. A ce sens, je ne regrette pas de l’avoir vu en salles (d’autant que nous sommes peu pouvoir nous en vanter !).
Vinyan
Emmanuelle Béart cherchant son fils disparu lors du tsunami dans la jungle thaïlandaise. Le projet était prometteur, très mystique, par le réalisateur du choc Calvaire. Au final Vinyan fût pour moi l’un des films les plus pénibles de l’année, avec un personnage central parfaitement insupportable.
Musée haut, Musée bas
J’adore « Palace », la série culte créée par Jean-Michel Ribes, et j’attendais le même mordant de cette exploration de la culture française. Cruelle déception devant cette succession de saynètes sans intérêt, plates et prétentieuses. Un nombre de « stars » incroyable, mais ils auraient mieux fait de s’abstenir.
La plus grande déception de l’année 2008…
Ce pourrait être Un Conte de Noël, mais n’ayant jamais aimé l’œuvre de Desplechin… Ce pourrait être Babylon A.D., un de mes romans cultes devenu nanar hollywoodien, mais Kasso nous avait lui-même prévenu… ce pourrait être Parlez-moi de la pluie, la première collaboration Bacri/Jaoui tombant à plat ou encore X-Files : Régénération qui a perdu toute trace du fantastique qui faisait le sel de la série… Mais non… sans conteste, la plus grande déception cinématographique de l’année n’est autre que…
Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal
Voilà près de 20 ans qu’on attendait que Spielberg filme de nouveau Harrison Ford en archéologue coiffé de son célèbre Fedora… 20 ans qu’on pensait que quoiqu’il arrive en 2008, on aurait un grand film d’aventures hollywoodien. Perdu. George Lucas a refusé plein de scénarios que Spielberg adorait, et a mis en avant celui-ci, un délire extra-terrestre dégoulinant d’effets spéciaux numériques puants. Après un premier acte prometteur, tout devient creux, vide de personnages, sans aucune densité scénaristique. On ne reconnaît plus Indiana Jones, et on se prend à rêver que le scénario de Frank Darabont refusé par Lucas ait été validé…
Mentions spéciales des films ayant failli être cité dans ces lignes : The Dead Girl, 10.000, Horton, Deux sœurs pour un roi, Funny Games US, Cleaner, Trop jeunes pour mourir, The Hawk is Dying, Une histoire italienne, Bangkok Dangerous, Manipulations, Love Gourou, La Bande à Baader.
2 commentaires:
Je me dis que tu aimes quand même te faire mal : LA POSSIBILITE D'UNE ILE, LE DERNIER REPAS (perso, je ne sais pas ce que c'est), LA RONDE DE NUIT, MUSEE HAUT MUSEE BAS... Evitable dès la bande annonce ! Si tu veux, je te donne une bonne gifle (ou un somnifère) avant et l'année prochaine, ceux-là, tu les évites ;-) !
Et THE DEAD GIRL sera dans mon Top 15 ! Et ouais !
Et pour INDY 4, je suis pas d'accord mais je respecte ;-) !
Pfffff... The Dead Girl dans ton Top 15, mon pauvre Michael... ;-) N'importe quoi ce film...
Pour les autres... je suis trop curieux je pense lol
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