Le cinéma a beau être un art collectif, les acteurs et actrices sont les visages des films. Les images fortes que l’on garde de ces derniers ont souvent les traits de leurs interprètes. L’appréciation de ces performances est, comme tout, subjective. Voici celles et ceux qui pour moi ont été les actrices et acteurs marquants de 2008.
Comment le comédien britannique est-il devenu ce monstre de cinéma ? Il y a dix ans, il était un excellent comédien, qui s’est fait oublié quelques années loin des plateaux. Il a fait son retour chez Scorsese il y a 6 ans, avec Bill the Butcher. There Will Be Blood de Paul Thomas Anderson, l’a définitivement assis comme le plus grand acteur de sa génération. Une performance écrasante qui lui a valu un Oscar incontestable.
Le film : Into the Wild
Le jeune comédien (23 ans seulement) traîne sa gueule rebelle depuis quelques années au cinéma déjà. Sean Penn aura su tirer de lui une performance injustement snobée aux Oscars l’année dernière, dans le magnifique Into the Wild. Son odyssée humaine nous bouleverse (plus que son rôle de tête brûlée dans le fun Speed Racer des frères Wachowski). En 2009, on l’attend avec impatience dans les nouveaux Gus Van Sant et Ang Lee.
Le film : Les liens du sang
Après son César pour Ne le dis à personne, Cluzet a passé une année en demi-teinte avec des choix faciles et peu glorieux. En 2008, il s’est repris, pas tant grâce à son rôle effacé dans Paris de Klapisch, mais surtout grâce aux Liens du Sang, le polar de Jacques Maillot. Le comédien dévore l’écran, charimatique, dans un rôle over the top qui lui va comme un gant.
Après son César pour Ne le dis à personne, Cluzet a passé une année en demi-teinte avec des choix faciles et peu glorieux. En 2008, il s’est repris, pas tant grâce à son rôle effacé dans Paris de Klapisch, mais surtout grâce aux Liens du Sang, le polar de Jacques Maillot. Le comédien dévore l’écran, charimatique, dans un rôle over the top qui lui va comme un gant.
Le film : La personne aux deux personnes
Il est de ces acteurs que l’on prend pour acquis. Auteuil a tellement tourné, tout et n’importe quoi, qu’on a parfois tendance à oublier quel grand comédien il est. Cette année, il nous a montré sa face sombre, une grande performance dans un film moyen (MR73), puis sa face légère, avec une des performances les plus hilarantes de 2008, dans La personne aux deux personnes. Dans ce dernier, il porte le film sur ses épaules avec un sens comique aigu.
Le film : Iron Man et Tonnerre sous les tropiques
Si c’est en 2008 que le comédien américain accède enfin à la A-list tant méritée, voilà quelques films déjà que Downey effectue un travail remarquable à l’écran. Kiss Kiss Bang Bang puis Zodiac avaient laissé entrevoir que sa place était ailleurs qu’au rayon has-been. Iron Man et Tonnerre sous les Tropiques ont définitivement confirmé son talent, et son avenir radieux à Hollywood.
Le film : JCVD
Qui eût crû qu’un jour, le Belge le plus célèbre au monde délivrerait une performance digne des plus grands ? Si JCVD n’est pas un film exempt de défauts, il s’en dégage une constatation indéniable : Van Damme est capable d’être un grand acteur s’il s’en donne la peine : juste, émouvant, charismatique. Je n’ai qu’une hâte, celle qu’on lui offre enfin de bons rôles au cinéma, et qu’un rêve, qu’il décroche une nomination aux César (mais je ne me fais pas d'illusions !).
Heath Ledger
Qui eût crû qu’un jour, le Belge le plus célèbre au monde délivrerait une performance digne des plus grands ? Si JCVD n’est pas un film exempt de défauts, il s’en dégage une constatation indéniable : Van Damme est capable d’être un grand acteur s’il s’en donne la peine : juste, émouvant, charismatique. Je n’ai qu’une hâte, celle qu’on lui offre enfin de bons rôles au cinéma, et qu’un rêve, qu’il décroche une nomination aux César (mais je ne me fais pas d'illusions !).
Heath Ledger
Le film : The Dark Knight
C’est la disparition la plus tragique de l’année, parce que sa performance en Joker dans The Dark Knight est stupéfiante, frissonnante, décapante, hypnotique. Elle confirme, après Brokeback Mountain, que Ledger n’était pas le beau gosse à minette qu’Hollywood a voulu nous vendre pendant des années. Il serait peut-être, sûrement, devenu un des plus grands comédiens du cinéma américain. Le voilà devenu un mythe, un de plus.
C’est la disparition la plus tragique de l’année, parce que sa performance en Joker dans The Dark Knight est stupéfiante, frissonnante, décapante, hypnotique. Elle confirme, après Brokeback Mountain, que Ledger n’était pas le beau gosse à minette qu’Hollywood a voulu nous vendre pendant des années. Il serait peut-être, sûrement, devenu un des plus grands comédiens du cinéma américain. Le voilà devenu un mythe, un de plus.
Le film : Martyrs
Martyrs est sans conteste le film le plus traumatisant de 2008, et à n’en pas douter ce que réalisent les deux interprètes principales du film est époustouflant. La douleur du film est la leur tout autant que la nôtre. Aucune comédienne n’est plus méritante d’un César cette année que chacune d’elle, Alaoui en Actrice et Jampanoï en Second rôle féminin. L’académie osera-t-elle ? Peu probable malheureusement.
Le film : L'instinct de Mort et L'ennemi public numéro 1
En voilà un qui peut déjà préparer son discours de remerciements pour la prochaine cérémonie des César. Si le diptyque de Jean-François Richet consacré à Mesrine est une réussite, il le doit en grande partie à Cassel. Le comédien, animal et fascinant comme peu de ses compatriotes, va prendre une nouvelle stature dans le cinéma français, grande et méritée, grâce à ce rôle.
En voilà un qui peut déjà préparer son discours de remerciements pour la prochaine cérémonie des César. Si le diptyque de Jean-François Richet consacré à Mesrine est une réussite, il le doit en grande partie à Cassel. Le comédien, animal et fascinant comme peu de ses compatriotes, va prendre une nouvelle stature dans le cinéma français, grande et méritée, grâce à ce rôle.
Song Kang-Ho
Le film : Le Bon, la Brute, le Cinglé
Chacune des performances du comédien coréen apporte une pierre à mon idée selon laquelle il est le meilleur comédien en activité en Asie. Le Bon, la Brute, le Cinglé est un boulet de canon dans lequel il fait un show irrésistible. Jusqu’à quand ce grand acteur restera-t-il pour ainsi dire inconnu en dehors de ses frontières ? Personne n’a donc vu JSA, Memories of Murder, The Host et Secret Sunshine ?
Le film : The Visitor
Il était l’exemple parfait de l’acteur dont on connaît la tête mais pas le nom. En 2008, Jenkins a franchi un palier tardif dans sa carrière, grâce à Tom Carthy qui lui a offert sur un plateau d’argent un des plus beaux rôles de l’année, celui de The Visitor, professeur amorphe qui reprend goût à la vie au contact de clandestins. Il nous a aussi fait rire dans Burn After Reading et Frangins malgré eux.
Le film : Two Lovers
Sa grâce si unique pourrait bien nous manquer dans les années à venir, si Phoenix tient effectivement parole et se retire du cinéma pour se consacrer à la musique. Il a trouvé son plus beau rôle à ce jour dans Two Lovers de James Gray, un drame romantique bouleversant dans lequel le comédien nous arrache des larmes.
Demain, je resterai sur les comédiens, en vous présentant les révélations de l’année… (oui je sais ça fait beaucoup, mais il y a trop de performances à saluer !!!)
2 commentaires:
James McAvoy, non ?
McAvoy était bien dans Reviens-Moi oui... je me doute bien que pour toi c'est un des acteurs de l'année... mais je ne me suis pas arrêté sur lui ;-) Mais j'aime beaucoup McAvoy.
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