mercredi 16 janvier 2013

Mes films préférés de 2012 ? Les voici...


C’est le rituel immuable quand on écrit un blog à tendance cinéphilique. C’est le rituel immuable même sans blog, dès lors que l’on aime le cinéma. La liste de mes films préférés de l’année, je la dresse consciencieusement d’année en année depuis la seconde moitié des années 90. Hollywood s’y dispute avec le cinéma d’auteur, la France joue des coudes avec le Japon, le cinéma scandinave cherche sa place entre deux films sud-américains. Chaque année je suis un peu long à la détente, parce qu’avant de m’atteler à dresser ce fameux top de mes films préférés de l’année, j’aime justement à avoir vu en salles le maximum de films, j’attends d’avoir bien vu tous les films de décembre que je comptais voir. Cette année, c’est « Gangs of Wasseypur, 2ème partie » qui fut le dernier film de 2012 à passer sous mes yeux (et j’en reparle d’ailleurs bientôt…). Dès lors, j’ai pu enfin mettre de l’ordre dans les films qui m’ont le plus marqué ces douze derniers mois.

Distinguer mes films favoris n’est jamais bien difficile. Il y en a chaque année une quinzaine qui se détache sur la ribambelle que j’ai vue. Ne vous attendez pas à découvrir ici les films ayant reçu les meilleurs critiques de l’année, ceux ayant raflé chacun les plus grands prix des festivals importants, ou ceux ayant récoltés les Oscars de l’an passé ou de l’année à venir. Oh il y en a bien sûr. Mais ce top n’a pas pour vocation à crier à la face du monde (bon, d’accord, mon blog n’a peut-être pas tout à fait cette portée…) mon besoin d’être reconnu comme un cinéphile ayant les goûts qu’il faut. Les films qui suivent sont ceux qui m’ont le plus ému, le plus fait rire, le plus fait frissonner. Ce sont ceux qui ont le plus touché l’amoureux de cinéma que je suis. Elle est également très ponctuelle. Dans deux mois, même si l’ossature du top serait sensiblement la même, elle pourrait être différente. Mais il faut bien arrêter de tergiverser quelques instants pour coucher cette liste. Peut-être 2012 n’a-t-elle pas été une très grande année de cinéma. Peut-être pouvait-on attendre mieux de certains films qui ont déçu, peut-être n’y a-t-il pas eu LE grand film qui s’est imposé à moi en un claquement de doigts. Mais les films qui suivent, je ne suis pas près de les oublier.

1. Adieu Berthe, l’enterrement de mémé
Certaines années, il se trouve un film à propos duquel, à peine ai-je mis le pied hors de la salle à la fin du générique, je m’exclame d’un grand « Wouah ! C’est le film de l’année ! ». Le film de Bruno Podalydès n’est pas un de ces films. Pourtant le voici trônant au sommet de mes préférés de 2012. Peut-être est-ce cet humour doux et dingue. Peut-être est-ce cette mélancolie latente. Peut-être est-ce la magie d’un film alliant le rire et l’amertume à la perfection. Peut-être est-ce cette grand-mère  que l’on ne voit jamais mais qui habite le film. Peut-être est-ce Denis Podalydès plongeant dans les souvenirs de Berthe et s’embourbant dans les méandres de sa vie. L’alchimie qui me lie à « Adieu Berthe » est indéfinissable, finalement. Je l’ai vu, il m’a transporté, et il a choisi de ne pas me quitter. De rester et de grandir jusqu’à ce qu’une évidence s’impose des mois plus tard, alors que je commençais à dresser cette liste. Wouah. C’est mon film de l’année.

2. Guilty of romance
En 2011, j’ai vu un film de Sono Sion qui s’est avéré être l’une de mes expériences cinématographiques les plus pénibles de l’année, « Cold Fish ». Cette année, j’ai vécu l’inverse grâce au même cinéaste. Sono Sion m’a offert l’œuvre cinématographique la plus sensorielle de l’année, entre désir et frisson. Mais le japonais se paie également le luxe d’un film réfléchi qui nous pousse à ne pas nous reposer sur nos acquis de spectateur. C’est un voyage poétique, philosophique, violent, sensuel (pour ne pas dire sexuel), qui a su bouleverser mes sens. J’en suis sorti abasourdi, exténué, provoqué. A fleur de peau.

3. Skyfall
Ma seule certitude une fois que j’ai défini quels films feraient partie de ce top, ce fut celui qui en occuperait la première place. Longtemps les autres se sont baladés d’une place à l’autre, et c’est à la dernière seconde que la nouvelle aventure de James Bond s’est hissé dans le Top 3. Si l’on m’avait dit il y a un an que 007 se retrouverait dans mon Top 10, je ne l’aurais probablement pas cru. Pourtant c’est un fait, Skyfall fut un moment de cinéma grisant de bout en bout, une maestria visuelle autant qu’un grand film de réalisateur qui a enthousiasmé au plus haut point l’amateur d’aventures que je suis. Mais ce n’est pas tout. On a beaucoup reproché au film de Sam Mendes son machisme, trait de caractère inhérent au personnage et à sa ribambelle de films. Mais c’était passer à côté du cœur de ce qui se dégage du film, en plus du film hollywoodien excitant qu’il est : une métaphore sur l’anachronisme du cinéma, un regard posé sur un dinosaure d’un autre âge qui évolue à une époque qui n’est peut-être plus la sienne. Un héros qui navigue dans un cinéma peut-être devenu trop jeune pour lui, dans lequel il n’aurait plus tout à fait sa place. Et Mendes se plait à tordre le cou à  la métaphore en signant le film hollywoodien le plus abouti de l’année.

4. La Taupe
Des espions britanniques collent au train du plus célèbre d’entre eux. A mille lieues de 007, « La Taupe » est venu me souffler à l’entame de 2012. Réunissant la crème du cinéma britannique actuel, le suédois Tomas Alfredson a retroussé ses manches pour adapter John Le Carré. Je me souviens du jour où je l’ai vu. J’étais avec quatre amis dont trois se sont endormis pendant le film. Ça c’est ce qu’ils m’ont dit en sortant, car j’étais bien trop absorbé par la mécanique du film pour me rendre compte que je n’étais pas seul dans la salle. Certains ont pu lui reprocher d’être froid, il se dégage pourtant de La Taupe des émotions d’une belle subtilité, cachées au milieu de ces faux-semblants tissant la toile d’un film qui s’offre un cadre d’apparence suranné pour mieux parler de notre époque. Une orfèvrerie cinématographique.

5. Les enfants loups, Ame & Yuki
Cette année, le cinéma d’animation américain s’est avéré trop souvent décevant, trop simple, trop enfantin. Mais au coeur de l’été, une bourrasque nous est venue du Japon. Si le public français a appris à connaître et admirer le nom d’Hayao Miyazaki, il va désormais falloir qu’il apprenne celui de Mamoru Hosoda. Le réalisateur du déjà splendide « La traversée du temps » a su trouver les mots et les images pour exprimer cette voix qui parle à la fois à l’enfant qui est en nous et à l’adulte. Hosoda sème de la fantaisie pour disserter sur notre société, il s’appuie sur le fantastique pour poser un regard juste sur les êtres, il allie le rire, l’aventure, l’émotion pour confectionner un film majestueux. Si les grands films sont ceux que l’on a du mal à quitter, alors « Les enfants loups » est un très grand film, car il ne nous quitte jamais vraiment.

6. The Descendants
J’ai vu « The Descendants » en décembre 2011. J’en suis sorti en me disant « Voilà, j’ai déjà vu un des grands films de 2012 », et me voici, plus d’un an plus tard, à lui accorder une place de choix parmi mes favoris de l’année. De film en film, Alexander Payne dessine un portrait en creux de l’Amérique, une Amérique qui n’est ni triomphante, ni admirable, ni sûre d’elle. « The Descendants », c’est une Amérique en proie au doute et au chagrin, une Amérique qui amuse parce qu’elle est paumée, qui attendrit parce qu’elle se cherche. L’Amérique vue par Payne n’est jamais glorieuse, mais elle est humaine, et c’est cette humanité qui fait de ce film un des films forts de 2012.

7. Camille redouble
« Camille redouble » me hante depuis que jel’ai vu. Un autre jour, il se serait sûrement trouvé plus près au classement de son cousin « Adieu Berthe ». Le film de Noémie Lvovsky partage avec celui de Podalydès, outre une bonne partie du casting, cette douce étincelle mâtinée à la fois d’humour, de tendresse et de  poésie. Lvovsky nous propose un voyage vers le rêve et la fantaisie, mais un voyage qui n’oublierait pas de rester ancré dans le réel. Ces occasions manquées, ces désirs évanouis, ces rêves que l’on a oubliés et que l’on voudrait retrouver. Camille redouble en dit autant sur la jeunesse que sur l’âge adulte, elle navigue dans les eaux troubles du passé et du présent, du rêve et de la réalité. C’est un voyage cinématographique d’une infinie douceur.

8. Chronicle
Le cinéma américain ne manque pas de films de super-héros. Chaque année, Hollywood nous en abreuve, et je m’y rends le plus souvent avec plaisir. J’aime le genre, mais si Avengers et Dark Knight Rises ont attiré la couverture médiatique à eux, le film de super-héros qui m’a leplus impressionné est sorti de nulle part. Un premier film fauché en caméra subjective qui suit trois lycéens se découvrant des super pouvoirs. Je parlais de cinéma sensoriel pour définir « Guilty of romance », et contre toute attente, s’il est un autre film sensoriel dans ce top, c’est celui-là. Son jeune réalisateur Josh Trank bouscule et nous plonge au cœur du récit comme jamais dans le genre. Il renouvelle notre façon d’aborder le mythe du super-héros, se jouant au passage du teen-movie, et nous bombarde de sensations incroyables. Je ne me suis jamais senti plus super-héros qu’en regardant Chronicle.

9. I wish
En général, chaque année, j’ai au moins un film coréen dans mes préférés de l’année. Cette année fait exception, puisqu’aucun n’y figure. En revanche, trois films japonais s’y étalent. Et après « Guilty of Romance » et « Les enfants loups », c’est le récent opus de Kore-eda Hirokazu qui a su me parler. Comme le film d’animation d’Hosoda, c’est d’ailleurs un grand film sur la famille et sur l’enfance. Deux frères, chacun vivant avec l’un de leur parent dans une ville différente, et chacun tentant de renouer les liens familiaux. Des enfants forcés par les évènements de jouer à être des adultes, ce n’est pas une première pour le cinéaste japonais, et il fait preuve ici d’une grande finesse pour nous embarquer dans l’aventure de ces deux frères tiraillés entre l’insouciance de leur âge et les circonstances qui grignotent leur innocence.

10. 21 Jump Street
Je regrette de ne pas voir plus de comédie dans les films favoris des uns et des autres. Moi-même je laisse une grande place au sérieux, à la mélancolie, à la gravité, mais lorsqu’une comédie m’offre un spectacle ébouriffant d’humour pendant 90 minutes, je ne peux m’empêcher de le saluer comme un film majeur de l’année écoulée. Pour tout dire je n’attendais pas grand-chose de « 21 Jump Street ». Je n’étais pas particulièrement fan de la série, et voir Channing Tatum en haut de l’affiche avait plutôt tendance à me rendre méfiant. Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier à son instinct. Je n'ai rien vu qui arrive à la cheville de Jump Street en terme de comédie pure en 2012. Du rire ravageur, malin, surprenant, qui a fait son œuvre sans pause et m’a laissé dans un état de bonheur sans équivalent. Voici l’exemple parfait d’un cinéma qui se fait jubilation de chaque instant. La comédie, ça a vraiment du bon.

Je m’arrête à 10 parce que je m’étais promis de faire un Top 10. Mais parce qu’il y a encore quelques jours, d’autres films étaient censés figurer dans ce top, et les aléas ponctuels des goûts ont fait qu’ils en sont sortis, alors qu’ils pourraient très bien s’y trouver si je repensais à ce top dans deux semaines, je ne peux m’empêcher de citer quelques films qui ont donc bien failli avoir droit à leur paragraphe dans ce billet : « Oslo 31 août », « The We and the I », « Take Shelter » et « Sugar Man ». Eux aussi font partie de mes films préférés de 2012, autant que ceux déjà cités.

16 commentaires:

selenie a dit…

Très content de voir "La taupe " aussi bien placé, je me sentais un peu seul :) ... Par contre "21 jump street" ?!

Didi a dit…

Agréable rétrospective en 10 films !
Il m'en reste à voir en DVD comme The descendants par exemple.
Je suis d'accord avec toi pour le James Bond ;-)
Pour la Taupe je suis restée à côté sans réellement comprendre l'intrigue, film très esthétique mais trop beau peut être pour me toucher plus que ça.
Merci @ bientôt

John Keats a dit…

c'est rigolo, nos deux bilans ont peu de films en commun, je n'ai pas vu tous ceux qui composent le tien, et pourtant je l'aime bien parce que chaleureux, pas élitiste comme beaucoup que j'ai lu ici et là, mais témoignant néanmoins d'une cinéphilie consciencieuse avec la présence de films pointus, mais aussi d'autres plus grand public.

David Tredler a dit…

Selenie : La Taupe, grande classe cinématographique. Et 21 Jump Street ?! La comédie américaine la plus drôle depuis longtemps. Demande à mes voisins de salles, ils se souviennent encore sûrement de moi ;)

Didi : Je pense que la plupart des spectateurs sont restés à côté de La Taupe, dommage. The Descendants, ça te parlera peut-être plus ! Merci à toi !

John Keats : Vous allez me faire rougir cher ami ^_^ Tant mieux en tout cas si tu perçois mon bilan ainsi, ça me fait plaisir ! Je serais curieux de connaître tes films préférés de l'année en retour...

Nyal a dit…


Tout d'abord, bonne année David!!!
On a vraiment très peu de films en communs cette année. Dans mon top, je mettrai (dans le désordre):
- La taupe
- Historias
- Margin Call
- Take shelter
- Adieu Berthe
- Saya Zamuraï

Sinon des petits commentaires par rapport à tes films:
- les "Les enfants loups" est un bon film mais j'ai été un peu déçu car je le trouve beaucoup moins bon que "la traversée du temps" ;
- "Camille Redouble", "The Descendants", "Chronicle": Ce sont des bons films mais je ne suis pas sorti emballé ;
- "I wish": Je pourrai le mettre
- "Guilty of romance": vu en 2011 au festival de l'étrange (je ne peux le positionner)
- "21 Jump Street": non vu

Flow a dit…

Ah enfin ton top.
On partage trois films : Skyfall, Chronicle et The descendants. Je n'ai, hélas, pas vu les autres (excepté le pas mal 21 jump street). Un bon petit top 10 ;)

Martin a dit…

J'adooooooooore ton top, David. Le mien n'aura aucun (!) film commun, mais justement, ça m'ouvre à une autre lecture de cette année 2012 au cinéma, que j'ai de fait trouvée moins bonne que sa devancière.

Des films dont tu parles, je n'ai vu que "Skyfall" et "Chronicle", que j'ai bien aimés aussi, mais pas autant. J'en ai laissé passer quelques autres. Et je regrette de ne pas avoir eu l'opportunité de voir "I wish" - tu devrais comprendre pourquoi prochainement. Teasing, teasing...

J'aime bien ton explication sur le top. L'idée de faire un top émotion/plaisir plutôt qu'une liste de références prétendument incontournables me plaît.

En un mot, pardon d'insister, mais j'ai déjà hâte de te relire sur les films de 2013 (et autres découvertes).

Bon week-end !

David Tredler a dit…

@ Nyal : Bonne année à toi aussi Nyal !!
Très peu de films, quand même, tu cites La Taupe et Adieu Berthe qui sont particulièrement bien placés dans mon Top, "Take Shelter" qui est tombé juste à côté... et "Margin Call", je dois t'avouer que si j'avais fait un Top 20, il se serait certainement trouvé dedans. Donc on peut quand même dire que nous avons quelques goûts communs sur les films de 2012 ;)

@Flow : Je ne peux que te recommander de voir les films de mon Top que tu n'as pas vu !

@Martin : Merci cher ami, tes compliments me vont droit au coeur ! J'espère que ce que j'aurai à dire en 2013 restera un plaisir à lire pour toi ! Et j'attends de découvrir ton Top ;)

FredMJG a dit…

Euh... The descendants ? (pour Chronicle et Jump, je dis rien, j'ai pas vu)
J'ai bien envie de te lapider à coup de boules de neige (avec des cailloux dedans, demande à Cocteau comment on fait) ^^

David Tredler a dit…

OUI, Fred ! The Descendants !
Je suis bien heureux d'apprendre que ça te donne envie de me lapider à coup de boules de neige à cailloux. Les prises de bec, c'est aussi pour ça qu'on aime le cinéma ;)

I.D. a dit…

Par où commencer ? C'est toujours avec plaisir que je lis ce billet si spécial (et attendu) venant ponctuer une année forte en émotions cinématographiques. Merci encore David. Bon ça, c'était pour la lèche. J'aime beaucoup ton introduction. J'aime beaucoup moins ton "top". J'ai cru un moment donné que tu nous livrais ton "flop". J'déconne ! ^^

J'ai vu 4 films sur tes 10. Je n'étais pas parti pour voir un jour "The Descendants"... je vais devoir y remédier.
Aucun film sudco, c'est à marquer d'une pierre blanche comme étant une année blanche et sèche pour le cinoche sudco.
Surprenant de voir "The Chronicle" et "21st Jump Street". J'ai apprécié les deux films mais de là à les conserver lors du jugement final... pourquoi pas. Tu as le mérite de proposer quelque chose de... hétéroclite. On a trop tendance à oublier les comédies, ça c'est pour le remake.
Quant au Sono Sion, damn man ! Ce qu'il est haut placé. Je ne m'en plaindrais pas mais bon (j'ai vu la version longue, oui je sais).
"Camille redouble", je regrette encore de ne pas m'être déplacé. Et pourtant l'actrice... et pourtant la présence de Vinz quoi !
"I Wish", bien entendu. Très beau film. J'aurai été surpris de ne pas l'y voir et à une place respectable.
WTF ?! The winner is... "Adieu Berthe, l’enterrement de mémé", c'est sortie au cinéma ? En 2012 ? Ici, en France ? Sérieux ? :)

"Les enfants loups, Ame & Yuki"... tss, tss, tss... un film d'animation ! Vois la moue sur mon visage pleine de dédain lancé à l'encontre de Mamoru Hosoda ! ;)

David Tredler a dit…

Merci pour la lèche en intro ID, je n'en attendais pas moins de toi cher ami ;)
Alors, oui, jette un oeil à The Descendants, même si tu ne vas pas trouver ça aussi bien que moi.
Chronicle, c'est l'exemple même du film qui n'a l'air de rien mais qui en fait offre un expérience cinématographique forte.
21 Jump Street, je crois ne pas avoir arrêté de rire pendant toute la durée de la projection. Du non-stop, j'en étais par terre à pleurer. Et ça, ça vaut bien les larmes de l'émotion ;)
Guilty, je sais, moi-même je ne m'attendais pas à le mettre si haut, mais que veux-tu, Megumi a dû m'influencer ;)
Camille redouble, vois-le, celui-là je pense qu'il va beaucoup de plaire. Et Adieu Berthe qui ne décroche qu'une nomination aux César, si c'est pas honteux ça... ;)

Michael a dit…

Clairement, cette année 2012 va nous diviser fortement. J'ai même pas le souvenir qu'une année nous ait autant divisé.

Bon, déjà, je n'ai vu aucun des trois films asiatiques de ton top. Je sais, c'est mal. Donc, je zappe.

Sinon, il y a trois des films qui ont été, pour moi, des vrais calvaires : Adieu Berthe (comme avec tous les films de Podalydès, un humour et une sensibilité que je ne comprends pas. Donc ennui total), Camille Redouble (Ça aurait pu être enlevé, pop, sucré. C'était mou, moche, bourré d'anachronismes) et La Taupe (Beau mais incompréhensible pour rien).

Sinon, Skyfall, tu sais ce que j'en pense.

Pas fan de Chronicle et 21 Jump Street mais quand même de bons moments de divertissement. Peut-être des films que je réévaluerais en les revoyant.

Quand à The Descendants, on a au moins celui-là en commun dans nos tops respectifs (presque à la même place en plus) :)

David Tredler a dit…

Wouah, Michael, je savais que cette année, on était pas sur la même longueur d'ondes niveau films préférés, mais à ce point là, je pensais pas.
Adieu Berthe, un calvaire ??!! Sérieux ?!? Wouah, je me souviens pas si on avait parlé du film ensemble. C'est vrai que moi à part le précédent, je suis toujours fan des films des Poda Bros, mais celui-ci plus que tous les autres.
Camille Redouble, j'ai trouvé ça enlevé, pop et sucré. Mou et moche, pff, j'te jure toi... ;)
La Taupe, incompréhensible ? Mais non voyons, complexe certes, mais pas incompréhensible^^
Ca m'étonne que tu ne sois pas + fan que ça de Jump Street. J'ai hâte de le revoir.
Ouf, il nous reste The Descendants, c'est toujours ça. Et The We and the I a fini aux portes de mon top ;)
Quant à mes 3 films japonais cités, tu aimerais "I wish", j'en suis presque sûr. Beaucoup.

film streaming a dit…

moi, je me sens que je trouve mon film préféré cette année grâce http://www.mistergoodmovies.net

Guillaume Couturier a dit…

Je n'ai vu que Camille redouble qui m'a déçu dans ce top. Pas mal de films ratés de mon côté, mais ça fait plaisir de voir qu'il y a Take Sheleter, c'est pour moi le film de 2012.

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