C’était inévitable. Depuis le temps que les comic books et leurs divers dérivés font rêver les geeks, un jour ou l’autre ces mêmes geeks allaient forcément être transformés en justiciers dignes de leurs héros préférés. Ils (on) en rêvaient, Mark Millar et Matthew Vaughn l’ont fait. Le premier en créant le comic book Kick Ass, le second en le transposant sur grand écran. Le 21 avril, se faire botter les fesses sera un programme réjouissant…
Rêver d’être un super héros, c’est humain. C’est même presque banal. C’est ce qu’on se dit en voyant le pitch de Kick Ass, et c’est ce que se dit Dave, ce lycéen new-yorkais qui commence à en avoir marre de se faire racketter et d’être invisible aux yeux des filles (enfin, de LA fille). Dave est un avide lecteur de comic books qui traîne tout le temps dans une boutique spécialisée avec ses deux meilleurs potes. Dave se dit qu’après tout, il n’est pas nécessaire d’avoir des pouvoirs pour être héroïque. Un costume commandé sur Internet, une page Myspace, et un nom cool, pourquoi pas Kick Ass, tout cela fera l’affaire. Et un peu de cran, bien sûr. C’est ainsi que Dave se lance dans sa carrière de justicier, bien plus dangereuse qu’il ne l’imaginait. Heureusement pour lui, Dave n’est pas seul. Il fait la rencontre d’un père et de sa fille même pas ado qui font déjà régner la justice dans la ville, avec une dextérité bluffante dans le maniement des armes (du simple couteau à la sulfateuse) : Big Daddy et Hit Girl.
Tout est dans le ton. Une fois celui-ci trouvé, nombre de films trouvent leur sens. Matthew Vaughn trouve rapidement celui de Kick Ass. Imaginez une parodie non moqueuse, proche de l’hommage, aux films Marvel, Spiderman en particulier. Un jeune héros en pleine quête d’identité. Des salauds à combattre, une fille à conquérir, des sidekicks à effets comiques, des alliés précieux. Tout est là, mais avec un tranchant appuyé, que ce soit dans l’aspect sombre (les morts sont nombreux, le sang gicle plus d’une fois) ou le versant humoristique (la vie sociale de ces geeks fait bien rire). Noir et comique à la fois, le mélange aurait vite pu être indigeste sans les qualités de conteur de Matthew Vaughn. Pour ceux qui ont vu Stardust, sa fantaisie joliment 80’s, ce ne sera pas une surprise.
Qui dit talentueux conteur dit personnages réussis, et ceux de Kick Ass ne déçoivent pas. C’est essentiellement par eux que la jubilation fait son apparition. Mais ce n’est pas forcément pour Dave et son alter ego Kick Ass que l’on s’éprend du film. C’est de temps en temps pour les deux potes geeks s’assumant comme tels. C’est de temps en temps pour Chris d’Amico, fils du bad guy, gosse de riche geek esseulé campé par Chritopher Mintz-Plasse (le McLovin de Supergrave bien sûr). C’est surtout, constamment, pour Big Daddy et Hit Girl. Ce père et sa fille immergés dans leur désir de justice. Un père inculquant à sa fille tout ce qu’il sait des armes, tout ce qu’il sait du combat. Une gamine tuant sans hésitation des criminels lorsque d’autres prennent leur goûter.
Big Daddy et Hit Girl sont les vraies stars de Kick Ass, personnages qui apparaissent décalés à première vue, avant de se révéler fiévreux et habités, drôles mais désenchantés et fascinants. Nicolas Cage a rarement été aussi bon ces dernières années qu’en Big Daddy, et la jeune Chloe Moretz dévore la pellicule malgré son jeune âge (elle était déjà l’un des rares éclairs de réussite de (500) jours ensemble). Si Kick Ass est un film si fun et rafraichissant, c’est principalement grâce à ces deux là. Est-ce d’ailleurs lorsqu’on les quitte trop longtemps que le film s’essouffle parfois quelques instants ? Toujours est-il que l’énergie jouissive que nous procure Kick Ass n’est pas constante. Quelques petits coups de mou l’émaillent. Rien qui empêche de s’éclater, mais une pointe de déception dans la capacité du film à maintenir l’allure qu’il atteint parfois avec flamboyance.
Mais c’est un défaut si minime, face à l’excitation que nous procure le film de Matthew Vaughn. Ne m’écoutez pas faire la fine bouche, et allez vous faire botter les fesses le mois prochain !
Rêver d’être un super héros, c’est humain. C’est même presque banal. C’est ce qu’on se dit en voyant le pitch de Kick Ass, et c’est ce que se dit Dave, ce lycéen new-yorkais qui commence à en avoir marre de se faire racketter et d’être invisible aux yeux des filles (enfin, de LA fille). Dave est un avide lecteur de comic books qui traîne tout le temps dans une boutique spécialisée avec ses deux meilleurs potes. Dave se dit qu’après tout, il n’est pas nécessaire d’avoir des pouvoirs pour être héroïque. Un costume commandé sur Internet, une page Myspace, et un nom cool, pourquoi pas Kick Ass, tout cela fera l’affaire. Et un peu de cran, bien sûr. C’est ainsi que Dave se lance dans sa carrière de justicier, bien plus dangereuse qu’il ne l’imaginait. Heureusement pour lui, Dave n’est pas seul. Il fait la rencontre d’un père et de sa fille même pas ado qui font déjà régner la justice dans la ville, avec une dextérité bluffante dans le maniement des armes (du simple couteau à la sulfateuse) : Big Daddy et Hit Girl.
Tout est dans le ton. Une fois celui-ci trouvé, nombre de films trouvent leur sens. Matthew Vaughn trouve rapidement celui de Kick Ass. Imaginez une parodie non moqueuse, proche de l’hommage, aux films Marvel, Spiderman en particulier. Un jeune héros en pleine quête d’identité. Des salauds à combattre, une fille à conquérir, des sidekicks à effets comiques, des alliés précieux. Tout est là, mais avec un tranchant appuyé, que ce soit dans l’aspect sombre (les morts sont nombreux, le sang gicle plus d’une fois) ou le versant humoristique (la vie sociale de ces geeks fait bien rire). Noir et comique à la fois, le mélange aurait vite pu être indigeste sans les qualités de conteur de Matthew Vaughn. Pour ceux qui ont vu Stardust, sa fantaisie joliment 80’s, ce ne sera pas une surprise.
Qui dit talentueux conteur dit personnages réussis, et ceux de Kick Ass ne déçoivent pas. C’est essentiellement par eux que la jubilation fait son apparition. Mais ce n’est pas forcément pour Dave et son alter ego Kick Ass que l’on s’éprend du film. C’est de temps en temps pour les deux potes geeks s’assumant comme tels. C’est de temps en temps pour Chris d’Amico, fils du bad guy, gosse de riche geek esseulé campé par Chritopher Mintz-Plasse (le McLovin de Supergrave bien sûr). C’est surtout, constamment, pour Big Daddy et Hit Girl. Ce père et sa fille immergés dans leur désir de justice. Un père inculquant à sa fille tout ce qu’il sait des armes, tout ce qu’il sait du combat. Une gamine tuant sans hésitation des criminels lorsque d’autres prennent leur goûter.
Big Daddy et Hit Girl sont les vraies stars de Kick Ass, personnages qui apparaissent décalés à première vue, avant de se révéler fiévreux et habités, drôles mais désenchantés et fascinants. Nicolas Cage a rarement été aussi bon ces dernières années qu’en Big Daddy, et la jeune Chloe Moretz dévore la pellicule malgré son jeune âge (elle était déjà l’un des rares éclairs de réussite de (500) jours ensemble). Si Kick Ass est un film si fun et rafraichissant, c’est principalement grâce à ces deux là. Est-ce d’ailleurs lorsqu’on les quitte trop longtemps que le film s’essouffle parfois quelques instants ? Toujours est-il que l’énergie jouissive que nous procure Kick Ass n’est pas constante. Quelques petits coups de mou l’émaillent. Rien qui empêche de s’éclater, mais une pointe de déception dans la capacité du film à maintenir l’allure qu’il atteint parfois avec flamboyance.
Mais c’est un défaut si minime, face à l’excitation que nous procure le film de Matthew Vaughn. Ne m’écoutez pas faire la fine bouche, et allez vous faire botter les fesses le mois prochain !
2 commentaires:
Putain, qu'est-ce que je veux le voir !!!
Je me rends compte que j'ai oublié de mentionner quelque chose qui m'a dérangé dans le film !!! Tssss, zut, j'avais pas beaucoup de mal à dire du film, et le peu que j'avais, j'ai oublié !!
Alors voilà, UPDATE : la musique du film est décevante. Sacrément. En fait il n'y a pour ainsi dire pas d'originalité dans ce que l'on entend. Le film va jusqu'à piquer les thèmes d'autres films, en particulier au cours de deux véritables séquences climax, où la musique que l'on entend n'est ni plus ni moins que le thème de 28 JOURS PLUS TARD dans la 1ère, et celui de SUNSHINE dans la seconde, deux films de Danny Boyle, deux compositions de John Murphy.
C'est vraiment dommage que le film se contente de réutiliser ces thèmes éblouissants mais tellement connotés...
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