mardi 27 mars 2012

10 films que je voudrais voir ici, là, maintenant (enfin, sur grand écran, quand même...)

Chaque fois qu’une nouvelle année commence, j’aime me projeter en avant et repérer les films à venir pour lesquels je tuerais père et mère. En général le temps que je me décide à m’astreindre à une liste réduite, quelques semaines se sont déjà écoulées et le mois de février est bien entamé (voyez l'année dernière). Cette année, je bats tous mes records de retard dans l’élaboration de cette liste des longs-métrages qui me font palpiter d’envie. Tant pis, je me lance tout de même, en partie en souvenir de l’agacement causé par la découverte de ce même type de listes dans les magazines de cinéma qui consistent bien trop souvent (allez, à 80%), en des suites, des films de super-héros et des ressorties en 3D. Et le reste alors ? Les films qui n’ont pas de super-héros au programme, ne sont pas des adaptations de BD ? Ceux qui n’ont pas un numéro 1 ou 2 qui les a précédés et a déblayé le chemin pour eux ? Moi aussi je meurs d’envie de voir Bilbo le Hobbit et The Dark Knight Rises, moi aussi je me délecte à l’avance du retour de James Bond sur grand écran, d’autant plus que Sam Mendes est cette fois aux commandes. Mais halte aux suites, remakes, prequels, et place à l’originalité ou à ce qui y ressemble, pour des films qui me font tout autant saliver. Quels sont les films que j’attends le plus en 2012 ? Ceux-là…

Moonrise Kingdom
C’est quoi ? Le nouveau Wes Anderson, avec deux gamins que je ne connais pas, et aussi Edward Norton, Bill Murray, Bruce Willis, Tilda Swinton, Jason Schwartzman, Frances McDormand, Harvey Keitel !
Pourquoi j’en salive déjà ? Parce que depuis que j’ai vu Rushmore un jour d’automne 1999, je suis un inconditionnel du cinéaste texan. Parce que chaque film vu depuis a été un enchantement de cocasserie, d’une mélancolie incroyablement drôle et poétique dont Anderson a le secret. Parce que les films de Wes Anderson sont souvent parmi les plus beaux de l’année qui les voit sortir, et que la bande-annonce de Moonrise Kingdom laisse deviner que celui-ci a de fortes chances de suivre cette voie. Parce que Bruce Willis chez Wes Anderson, c’est inattendu, et parce que surtout, cela fait trop longtemps qu’Edward Norton ne fait pas de films à la hauteur de son talent. Il était temps qu’un film comme celui-là arrive pour lui. Et pour nous. Moonrise Kingdom fait l’ouverture du prochain Festival de Cannes, l’occasion pour le cinéaste américain de faire son tout premier voyage sur la Croisette. Et il sera dans toutes les villes de France (ou presque) en même temps.

Looper
C’est quoi ? Le troisième film de Rian Johnson, avec Joseph Gordon-Levitt, Bruce Willis (une belle année en perspective !), Paul Dano et Emily Blunt.
Pourquoi j’en salive déjà ? Parce que le premier film de Rian Johson s’intitulait Brick, et que c’est un des meilleurs premiers films que le cinéma américain ait connu ces dernières années. Et si son second, Une arnaque presque parfaite, a déçu, le réalisateur s’essaie avec Looper à un genre toujours plein de potentiel, la science-fiction, avec une histoire de tueur confronté à celui qu’il sera plus tard dans un twist de voyage temporel. Et pour ce faire, il a la bonne idée de s’adjoindre les conseils de Shane Carruth, le concepteur du film de voyage dans le temps le plus cheap et fascinant de la décennie écoulée, Primer. L’association de ces deux-là pourrait bien aboutir à quelque chose d’unique. Looper, LA bombe SF de l’année ?

The Grand Masters
C’est quoi ? L’arlésienne de Wong Kar Wai, avec Tony Leung Chiu Wai, Zhang Ziyi et Chang Chen.
Pourquoi j’en salive déjà ? En fait, cela fait plusieurs années que le film de Wong Kar Wai et me fait rêver. Il n’y a qu’à remonter vers ce billet révélant mes films les plus attendus pour l’année… 2010 (!!), et se rendre compte que le film que le maître hongkongais consacre à Ip Man, maître ès kung-fu, a commencé il y a bien longtemps. Mais faut-il s’en étonner, Wong Kar Wai n’ayant rien à envier à Terrence Malick pour ce qui est de la patience et de la minutie. Deux ans ont donc passé, deux ans qu’on l’attend, et il semble que 2012 sera enfin l’année, enfin… ça c’est ce que je pensais jusqu’à ce que quelques nouvelles viennent d’Asie et annoncent que le réalisateur d’In the mood for love n’avait toujours pas fini de travailler sur son film et que The Grand Masters ne serait prêt… qu’à la fin de l’année. Mais une part de moi ne parvient pas encore à tirer un trait sur la possibilité de le voir en 2012. L’espoir fait vivre !

Untitled Terrence Malick Project
C’est quoi ? Puisqu’on parle de Terrence Malick…
Pourquoi j’en salive déjà ? Je le clame suffisamment régulièrement pour que les habitués de ces pages connaissent ma passion pour le cinéma du réalisateur de La balade sauvage. Cela ne fait même pas un an que The Tree of Life a débarqué sur les écrans après une longue attente, faisant sienne au passage la Palme d’Or cannoise, mais aussi fou que cela puisse paraître à l’échelle du temps de Terrence Malick, il a déjà mis un nouveau long-métrage en boîte. Le cinéaste enchaîne les projets à un rythme auquel il ne nous avait pas habitué en 40 ans de carrière, mais rien ne dit que Malick ne va prendre son temps au montage, comme il en a finalement l’habitude. Ce film n’a toujours pas de titre, et tout juste sait-on qu’il s’agirait d’un drame romantique avec Ben Affleck, Rachel McAdams, Javier Bardem et Rachel Weisz. Bien sûr, difficile de ne pas fantasmer à l’idée que Terrence Malick puisse revenir dès le mois de mai remettre sa Palme d’Or en jeu sur la Croisette. Mais s’il est bien un réalisateur avec lequel on n’est jamais sûr de rien, c’est bien lui. Excepté peut-être la certitude de voir des films inoubliables.

Laurence Anyways
C’est quoi ? Le retour du prodige québécois Xavier Dolan.
Pourquoi j’en salive déjà ? Parce que j’ai vu Lesamours imaginaires. Je pourrais me contenter de cette courte phrase, elle suffit à nourrir mon désir de voir le troisième long-métrage réalisé par Xavier Dolan, qui à à peine plus de 20 ans est vraiment ce qu’on peut appeler un prodige du cinéma. Son sens de l’esthétisme, son langage cinématographique extrêmement poétique, sa rage et son audace en font un des cinéastes les plus passionnants à avoir émergé ces dernières années. Il met un pied en France avec ce troisième long en prenant pour héros un Melvil Poupaud désirant changer de sexe. Un passage par Cannes en mai semble incontournable… peut-être en compétition pour la première fois ?

Gravity
C’est quoi ? Un film d’Alfonso Cuaron qui envoie Sandra Bullock et George Clooney dans l’espace.
Pourquoi j’en salive déjà ? Vous n’avez pas lu la phrase précédente ? Alfonso Cuaron continue à creuser le sillon de la science-fiction, en partant dans les étoiles cette fois. La dernière fois qu’il nous avait été donné de voir un long-métrage du cinéaste mexicain révélé par Y tu mama tambien !, c’était il y a bientôt six ans pour le renversant Children of Men, qui contient deux des plus vertigineux plans-séquences que le cinéma américain ait connu ces dernières années. Une longue file d’actrices et d’acteurs s’est formé pour prendre la tête d’affiche du projet Gravity, parmi lesquels Angelina Jolie et Robert Downey Jr., avant que Bullock et Clooney ne gagnent leurs places. Le pitch est maigre pour le moment, une mission spatiale qui tourne mal, mais c’est aussi pour cela, alors que l’on peut encore fantasmer à loisir (le film ne débarquera en salles que cet automne…) que Gravity fait rêver.

Cloud Atlas
C’est quoi ? Le nouveau film des frères du frère et de la sœur Wachowski, en collaboration avec l’allemand Tom Tykwer !
Pourquoi j’en salive déjà ? Parce que quoi que l’on puisse penser d’eux, les Wachowski sont pétris d’une ambition souvent démesurée, et que la démesure fait rêver. Quatre ans après le mal aimé Speed Racer (raté mais fascinant), les créateurs de Matrix reviennent avec l’une des promesses les plus folles de 2012. Une histoire défiant le temps et l’espace, déclinant leurs acteurs sous plusieurs personnages, explorant les époques (les concepts aperçus ici et là laissent deviner des décors futuristiques éblouissants) et les continents. Devant la caméra, un melting-pot international plus qu’intrigant, de l’américain Tom Hanks à la coréenne Bae Doona, en passant par Susan Sarandon, Jim Broadbent, Jim Sturgess, Hugo Weaving, Halle Berry, Ben Whishaw et Hugh Grant, ce dernier ayant récemment déclaré dans la presse que les Wachowski lui avaient réservé un contre emploi sadique étonnant. Si les Wachowski ont une tendance à décevoir, ils ont un talent fou pour rendre leurs projets excitants, comme celui-ci.

De rouille et d’os
C’est quoi ? Deux ans après Un prophète, Jacques Audiard revient déjà derrière la caméra.
Pourquoi j’en salive déjà ? Parce que film après film, Jacques Audiard s’impose comme une des grandes voix du cinéma français, parvenant à distiller dans ses films la force du cinéma de genre et le discours d’un cinéma social et sociétal. Regarde les hommes tomber, Un héros très discret, Sur mes lèvres, De battre mon cœur s’est arrêté, Un prophète. Combien de cinéastes en exercice peuvent se targuer d’afficher une filmographie aussi passionnante ? Programmé qu’il est pour sortir en mai, De rouille et d’os renverra certainement le réalisateur sur la Croisette cette année avec une histoire de boxe, d’amour et de jeu si l’on en croit le livre dont il est tiré. Devant la caméra, Audiard a arraché Marion Cotillard à Hollywood et Matthias Schoenhaerts à sa Flandre natale. Après Bullhead, nulle doute que Shoenaerts va exploser grâce à De rouille et d’os.

Stoker
C’est quoi ? Les premiers pas de Park Chan-Wook dans le cinéma américain !
Pourquoi j’en salive déjà ? Parce que le cinéaste coréen a beau ne pas m’avoir enthousiasmé depuis quelques films, le souvenir électrisant de JSA, Sympathy for Mister Vengeance et Oldboy fait grimper l’excitation. Dès que le nom de Park Chan-Wook s’appose à un projet, même si ce film-là le voit traverser le Pacifique pour s’essayer au cinéma américain, l’étincelle est là. Étonnamment, le scénario de Stoker est signé sous un pseudonyme par Wentworth Miller, l’acteur de « Prison Break », un scénario qui est passé par la Black List des meilleurs scénarios en circulation à Hollywood. Malgré le mystère qui entoure le film, il se dégage une atmosphère assez hitchcockienne du pitch qui voit une adolescente endeuillée par la mort de son père intriguée par cet oncle inquiétant qui profite de ce décès pour réapparaître. Devant la caméra, Mia Wasikowska, Nicole Kidman, Matthew Goode, Dermot Mulroney et Jackie Weaver (la matriarche de Animal Kingdom) se côtoient (étonnamment, IMDb liste Judith Godrèche dans la distribution… ??). Alors, que va donner la rencontre entre Park Chan Wook et le cinéma américain ?

Django Unchained
C’est quoi ? Un western par Quentin Tarantino !
Pourquoi j’en salive déjà ? Un western par Quentin Tarantino ! Enfin, le réalisateur de Pulp Fiction parle de « southern » plutôt que de western, en référence au sud des États-Unis où se déroule l’action plutôt que dans l’Ouest où sont traditionnellement situés les westerns. Ici, le héros n’est pas un cowboy mais un ancien esclave libéré de ses champs de coton, qui avec l’aide d’un chasseur de primes allemand va tenter de libérer sa femme du joug d’un propriétaire terrien particulièrement salaud. Un point de départ follement grisant, comme toujours avec Tarantino, et si le casting me fait également me pourlécher les babines, ce n’est pas tant pour le héros du film, incarné par Jamie Foxx (mouais, j’aurais préféré un Idris Elba qui était aussi dans la course), que pour tous ceux qui fourmillent autour, à commencer par Leonardo DiCaprio qui va prêter ses traits d’ex-jeune premier pour incarne Cotton Candy, le grand méchant du film. A l’origine, c’était Kevin Costner qui devait lui prêter main forte du côté des bad guys, mais au final, c’est Kurt Russell, donc un plan B plus qu’acceptable. Si on ajoute à cette liste Christoph Waltz, Joseph Gordon-Levitt, Samuel L. Jackson, Sacha Baron Cohen ou Don Johnson, on devine que le film va nous embarquer vers un trip exaltant. La fin de l’année ne saurait arriver assez vite.

Je ne paierais pas moins cher pour voir Mud, le troisième film de Jeff Nichols, The We & the I, le nouveau Gondry, Argo, la dernière réalisation de Ben Affleck, Captured, le retour tant attendu de Brillante Mendoza, Killer Joe, William Friedkin relançant la carrière de Matthew McConaughey, The Master, la Scientologie vue par Paul Thomas Anderson, Cogan’s Trade, les retrouvailles entre Brad Pitt et son réalisateur de L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, j’ai nommé Andrew Dominik. Et qui sait, Only God Forgives de Nicolas Winding Refn, si celui-ci est prêt d’ici la fin de l’année ?

15 commentaires:

Le scénariste du dimanche a dit…

Ah! Django Unchained! Après avoir lu le script, je dois avouer que je l'attends avec impatience!

Très bon post, avec des films dont je n'avais pas encore entendu parlé et qui me donne envie!
Looper a l'air vraiment sympa!

Nyal a dit…

Post bien sympa. Tu as oublié Prometheus dans ta liste de suite/pré-quel :)
En ce qui concerne le Japon, j'ai bien peur que:
- le documentaire "Jiro Dreams of Sushi" ne sorte pas en France http://www.imdb.com/title/tt1772925/
- les films d'animation Berserk ne sortent pas non plus. (Peut être au Publicis. On peut rêver. Ils ont bien passé Hokuto no ken et one piece)

Sinon j'espère que le thriller "a company man" passera au festival du film coréen de Paris cette année.
Enfin, j'attends beaucoup de "Moonrise Kingdom" (il va sûrement faire l'ouverture de cannes)

David Tredler a dit…

@Le scénariste : Looper risque d'être une petite tuerie... en tout cas c'est comme ça que je le fantasme pour le moment ;)

@Nyal : J'ai effectivement omis de mentionner Prometheus parmi les suites/prequel tant citées, mais cela va de soi bien sûr tu l'as bien compris ;)
Pour ce qui est de l'animation jap', il y en aura bien deux ou trois qui sortiront, comme tous les ans, maintenant lesquels, et dans quelles conditions...
Pour ce qui est des coréens, j'avoue que il n'y en a pas un que j'attende absolument pour l'année à venir, sûrement parce que je ne me suis pas assez penché sur la question. Il y a bien Nameless Gangster pour le face-à-face Ha Jung Woo / Choi Min Sik, ou tout ce qui pourrait sortir avec Song Kang Ho, mais ce serait mentir que de dire qu'il y en a qui se détachent vraiment à mes yeux. En même temps si Bong Joon-Ho, Park Chan-Wook et Kim Jee-Woon n'étaient pas occupés en Occident...
Pour ce qui est de Moonrise Kingdom, as-tu bien lu mon paragraphe le concernant Nyal ? Il n'y a rien de conditionnel dans sa présence en ouverture du Festival de Cannes ;)

Nyal a dit…

Mea culpa. Je pensais que c'était juste une rumeur encore. Qu'il n'était pas certain d'être en film d'ouverture.
Je ne peux pas m'empêcher de la faire: si je résume, looper, un film à ne pas louper! :)

I.D. a dit…

"The Grand Masters". Un jour peut-être. :) Apparemment se sont les producteurs qui tirent la tronche. C'est franchement pas gagné sinon mais qui sait ?!

"Cloud Atlas" m'attire pas mal même si j'ai peu d'attrait pour le cinéma des wacho. Sans doute du à la présence de Bae Doona et Halle Berry. ;) Maintenant, j'en mourais pas si je ne le vois pas.

"De rouille et d’os". Audiard quoi. Maintenant la boxe... doublé d'une histoire d'amour... triplé d'une histoire de jeu... mouais bof. Mais Audiard quoi !

Le Brillante Mendoza m'interpelle. Je suis fan du type et de son cinéma mais c'est le premier film dont j'ai quelques appréhensions.
"Only God Forgives"... yeah.

xManuex a dit…

J'attends avec impatience Moonrise Kingdom et le nouveau Malick... Et Tarantino bien sûr, parce que même s'il ne fait que s'auto recycler (c'est mon avis), Dieu que c'est bon. Et je pourrais même dire que Tarantino c'est comme les pizzas ou le sexe : "when it's good it's really good, when it's not good, it's still pretty good". Méditons là dessus :)

David Tredler a dit…

@Nyal : Moonrise à Cannes, c'est sûr et officiel^^
Quant à Looper... héhé ;)

@ID : The Grand Masters, c'est une utopie ce film, on ne le verra peut-être jamais^^
Brillante Mendoza, ça fait surtout trop longtemps qu'on attend un nouveau film de sa part, donc quoi que ce soit, c'est forcément un évènement !

David Tredler a dit…

@xManuex : Moonrise Kingdom et le nouveau Malick, preuve de ton excellent goût cinématographique ;)
Tarantino reste Tarantino, un cinéma fou et excitant. Quant au parallèle avec la pizza et le sexe, c'est une belle matière à réflexion que tu nous offres là^^

Vincent a dit…

De rouille et d'os, vraie grosse attente, j'avoue...

Hallyne a dit…

Sympa comme post, Looper me tente le plus, il a l'air pas mal du tout...

David Tredler a dit…

@Vinsh : Qui ne l'attend pas ? ;)

@Hallyne : Looper a l'air de pouvoir être exceptionnel c'est vrai ^_^

ABEL a dit…

Merci, David ! Tes listes me font découvrir des films que, autrément j'aurais laissé passer. Par ex. Driver l'année dernière, je l'ai vu grâce à toi...
Bon, je note.
À bientôt

David Tredler a dit…

Eh bien ça me fait plaisir, Abel ! Merci de lire le blog ^_^

Phil Siné a dit…

plein de films dont je n'ai absolument jamais entendu parlé ! (mais je me tiens finalement peu informé des films en amont de leur sortie...)
par contre, le xavier dolan c'est clair qu'il me fait saliver, même si melvil a finalement remplacé Louis... :'(

David Tredler a dit…

Des films dont tu n'avais absolument pas entendu parlé ? Lesquels Phil ?
Melvil a remplacé Louis, eh oui ! Je me souviens qu'il m'avait remué dans "Le temps qui reste" de Ozon, alors pourquoi pas là ? ;)

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